Par Sabine MenetPublié le 02/11/2020 à 11h42Mis à jour le 02/11/2020 à 16h37 Patrick Davet, le maire de La Teste-de-Buch, défend son arrêté municipal autorisant les petits commerces non alimentaires de sa commune à rester ouverts. Il met par ailleurs en place, à leur attention, une plateforme de vente en ligne Patrick Davet, le maire de la Teste-de-Buch, la plus importante commune du bassin d'Arcachon, défend l'arrêté municipal qu'il a pris samedi 31 octobre, autorisant le maintien de l'ouverture des commerces non alimentaires sur le territoire de sa commune "jusqu'à ce que l'égalité soit rétablie". Pour lui, les annonces faites dimanche...Patrick Davet, le maire de la Teste-de-Buch, la plus importante commune du bassin d'Arcachon, défend l'arrêté municipal qu'il a pris samedi 31 octobre, autorisant le maintien de l'ouverture des commerces non alimentaires sur le territoire de sa commune "jusqu'à ce que l'égalité soit rétablie". Pour lui, les annonces faites dimanche soir par le Premier ministre ne rétablissent en aucun cas l'égalité. "Ce n'est pas en supprimant aux uns que l'on va contenter les autres", commente-t-il, ce lundi matin. Et d'assurer "je n'ai pas pris cet arrêté pour créer le désordre mais pour plus de justice et d'égalité." Conscient que les choses vont à présent se dérouler devant le tribunal administratif, le nouvel édile estime que c'est de son devoir de maire d'agir ainsi. "Que l'on laisse les maires prendre leurs responsabilités et gérer les flux. Que les commerçants puissent travailler et dans le cas où ils ne joueraient pas le jeu, oui, là, j'interviendrai et sanctionnerai. Seulement, on ne me laisse pas le choix de pouvoir le faire.""Le chaos, c'est le gouvernement qui l'a créé"Quant aux commentaires que sa décision a engendrés, Patrick Davet reste droit dans ses bottes. "La députée Sophie Panonacle me traite d'irresponsable? Le chaos qui existe aujourd'hui, c'est le gouvernement qui l'a créé, par maladresse et par manque d'écoute. Je reçois des demandes officielles de petits commerçants. Ce qu'ils me demandent, ce sont des moyens financiers. Et il ne s'agit pas de faire des travaux mais de vivre. Ils sont étranglés."Afin de leur apporter un autre élément de réponse, le maire explique avoir pris l'initiative de créer une plateforme de "click and collect". "Un market-place sur lequel ils pourront vendre leurs produits en ligne", précise-t-il. Quant aux commerçants ayant choisi de rester ouverts, à ce jour, aucune contravention n'a été dressée à leur encontre.