Cejeu permettra à l’enfant de se familiariser et de reconnaitre les panneaux routiers, grâce aux 5 différentes familles de panneaux : la famille interdiction, la famille intersection, la famille danger, la famille indication et la famille obligation. 3. Jeu de l’oie sur la prévention routière. Vous pourrez retrouver ce jeu sur le site Auteure Roberte Dupas, orthophoniste Discrimination phonétique, mémoire auditive de travail, perception et manipulation d’unités phonémiques. Ce matériel a été conçu dans le même esprit que le jeu “Allo, j’écoute” quant à la manière d’aborder l’“oye”. Sous une forme très ludique, il propose un travail intense des compétences phonologiques - discrimination phonétique - perception et manipulation d’unités phonémiques - mémoire auditive de travail. Il peut être utilisé dès les premiers apprentissages de la lecture, mais s’avère particulièrement adapté aux enfants et adolescents présentant une dyslexie de type phonologique. Le support de ce travail de l’“oye” est présenté sous la forme d’un vrai jeu de l’Oie. Avec ses “lois” et un parcours plein d’action. On prend la carte de l’adversaire qui n’a pas pu - pas su ? - relever le défi, on participe à des batailles à l’issue incertaine. Et quand les dés et l’Oie elle-même s’en mêlent... Ainsi, à travers les péripéties du jeu, l’enfant développe rapidement et facilement de bonnes compétences phonologiques. Matériel - 96 cartes à dos rouge 48 cartes-dessins et 48 cartes-sons + 6 jokers pour travailler les occlusives. - 96 cartes à dos bleu 48 cartes-dessins et 48 cartes-sons + 7 jokers pour travailler les constrictives. - 36 cartes-oie - 4 pions et 1 dé - 1 plateau de jeu - 1 liste des mots utilisés dans le jeu - 1 notice de règle des jeux

Unecarte d'invitation humoristique : jeu de l'oie. En ouvrant le ruban et le rabat vers le haut, à l'intérieur du faire part mariage jeu de société seront imprimés les différentes étapes de votre mariage avec beaucoup d'humour. Pour spécifier les étapes à mettre dans les cases, vous trouverez a droite des photos, la zone de

Divers sous-types d’influenza aviaire de haute pathogénicité ont été signalés par plus de 40 pays au cours des six derniers mois. Pendant la période à haut risque, d’octobre à avril, les pays doivent intensifier leurs efforts de surveillance, mettre en œuvre des mesures de biosécurité strictes et veiller à notifier les foyers en temps opportun afin d’enrayer la propagation de la maladie. Paris, le 19 novembre 2021 – Depuis le 1er mai 2021, des foyers d’influenza aviaire de haute pathogénicité IAHP ont été confirmés dans 41 pays de différentes régions chez des volailles et des oiseaux sauvages. Actuellement présente en Afrique, en Asie et en Europe, la maladie constitue une menace pour la stabilité économique, la sécurité alimentaire et la subsistance de nombreuses populations. Communément appelée grippe aviaire, l’influenza aviaire est une maladie très contagieuse, qui touche plusieurs espèces de volailles ainsi que les oiseaux domestiques et sauvages, et, occasionnellement, l’homme. Cette maladie complexe est causée par des virus divisés en une multiplicité de sous-types, dont les caractéristiques génétiques évoluent rapidement. Depuis quelques années, de nombreux sous-types des virus de l’IAHP circulent dans diverses populations d’oiseaux sur une grande échelle géographique. En 2021 en particulier, une variabilité génétique sans précédent de sous-types a été signalée chez les oiseaux, créant ainsi une situation difficile du point de vue épidémiologique. Les sous-types actuellement en circulation à l’échelle mondiale chez les volailles et les oiseaux sauvages sont H5N1, H5N3, H5N4, H5N5, H5N6 et H5N8. Le caractère saisonnier de l’influenza aviaire a bien été démontré au cours des dix dernières années, la plupart des foyers apparaissant pendant l’hiver de l’hémisphère nord. Au vu des données communiquées par les pays dans le Système mondial d’information zoosanitaire OIE-WAHIS, il est possible de mieux anticiper la dynamique saisonnière les foyers commencent généralement à augmenter en octobre, atteignent leur pic en février et se poursuivent jusqu’en avril. Près de 16 000 cas d’IAHP chez les oiseaux domestiques et sauvages ont déjà été signalés cette année en octobre, ce qui laisse entrevoir le risque accru de circulation du virus. En de rares occasions, la maladie peut également présenter un risque pour la santé humaine. À ce jour, certains cas récents chez l’humain ont été associés au sous-type H5N6 actuellement en circulation. L’influenza aviaire fait donc partie des priorités de l’Alliance tripartite FAO, OIE et OMS et doit être abordée selon une approche Une seule santé ». Il est essentiel que les pays notifient les foyers en temps opportun à l’OIE afin de garantir un suivi précis de l’évolution et de la propagation de cette maladie transfrontalière. Les cas d’IAHP identifiés chez les volailles et les espèces autres que les volailles, oiseaux sauvages compris, sont soumis à notification. De nouvelles obligations de déclaration entreront en vigueur au 1er janvier 2022 les pays devront également signaler les cas d’influenza aviaire de faible pathogénicité détectés chez les oiseaux domestiques et sauvages captifs, dont la transmission naturelle aux humains est prouvée et provoque des effets graves sur la santé humaine. Les Laboratoires de référence de l’OIE spécialisés dans l’influenza aviaire peuvent aider les laboratoires nationaux pour le diagnostic de leurs échantillons, selon les besoins des pays. En raison des conséquences de la maladie sur la subsistance des éleveurs de volailles et sur le commerce international ainsi que des risques de transmission aux humains, le secteur de la santé animale doit mettre en œuvre des mesures de biosécurité strictes dans les élevages, dans le commerce et sur les marchés d’oiseaux vivants afin de prévenir sa propagation. Par exemple, il est fortement recommandé de séparer les oiseaux infectés de ceux en bonne santé ou encore de nettoyer et de désinfecter les bâtiments avicoles. La planification adéquate et la mise en œuvre de programmes de surveillance chez les oiseaux sauvages ainsi que la prévention de tout contact direct ou indirect entre les oiseaux domestiques et sauvages sont également des éléments essentiels pour limiter les foyers chez les volailles domestiques et empêcher l’introduction du virus dans les élevages. L’OIE invite les pays à poursuivre leurs efforts de surveillance et à continuer de notifier en temps opportun les foyers d’influenza aviaire aussi bien chez les volailles que chez les espèces autres que les volailles, oiseaux sauvages compris. RESSOURCES UTILES Dernier rapport OFFLU sur l’influenza aviaire 10 novembre 2021 Portail web de l’OIE sur l’influenza aviaire Dernier rapport sur la situation mondiale de l’influenza aviaire de haute pathogénicité 5 novembre 2021 Consulter les dernières notifications immédiates sur OIE-WAHIS L’éradication mondiale de la peste bovine nous donne des raisons d’être optimistes pour la lutte contre les maladies animales infectieuses. Si la pandémie de Covid-19 montre les effets dévastateurs qu’une maladie infectieuse peut avoir, elle nous rappelle aussi le rôle crucial que peuvent jouer les vaccins. Cet article a été initialement publié sur le site Web iD4D sous Creative Commons BY NC ND license Pendant des siècles, la peste bovine a causé la mort de millions de bovins, de buffles, de yacks et d’animaux sauvages à travers l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Ces foyers de maladie entraînaient des disettes alimentaires et des troubles économiques et sociaux. Cela entraînait parfois une pénurie problématique de bœufs pour tirer les charrues dans les champs. Des décennies d’efforts concertés de la part des gouvernements et des organisations locales, soutenus par l’Organisation mondiale de la santé animale OIE, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO et d’autres partenaires, ont abouti à l’éradication de la peste bovine grâce à des campagnes de vaccination de masse des bovins. En 2011, dix ans après le dernier cas reporté à l’OIE, le monde a déclaré avoir vaincu cette maladie dévastatrice. Pour une meilleure gouvernance en matière de santé animale Au-delà de l’éradication mondiale de la peste bovine, les leçons tirées de ce succès bénéficient aux générations actuelles et futures. L’histoire de la lutte contre la peste bovine a véritablement joué un rôle moteur dans la création de services vétérinaires nationaux dans un grand nombre de pays, et dans la fondation de nombreuses écoles vétérinaires. Le premier exemple est l’inauguration de la toute première école vétérinaire au monde à Lyon France en 1761, qui a inspiré l’ouverture d’autres écoles dans toute l’Europe. De même, en Afrique, la première école vétérinaire a été fondée en Égypte en 1827 dans le but de contrôler la peste bovine. De manière analogue, les réseaux nationaux et régionaux de laboratoires vétérinaires de diagnostic et de contrôle de la qualité des vaccins se sont également attaqués à la peste bovine. En Asie, l’Institut indien de recherche vétérinaire a été fondé en 1913 avec l’objectif de concevoir un vaccin contre cette maladie. Le Centre panafricain du vaccin vétérinaire de l’Union africaine UA-PANVAC est quant à lui opérationnel depuis 1986. Au niveau mondial, les ravages de la peste bovine ont été l’élément déclencheur de la création de l’Office international des épizooties OIE en 1924 – devenu depuis l’Organisation mondiale de la santé animale. Ces structures, institutions et organisations sont les fondations sur lesquelles reposent les systèmes actuels de gouvernance en santé animale. L’éradication de la peste bovine a posé un jalon sans précédent dans l’histoire de la santé animale. La seule prouesse comparable à ce jour, dans le domaine de la santé humaine, est l’éradication de la variole dans les années 1980. Ces deux maladies étaient virales et avaient en commun des caractéristiques qui en faisaient des cibles de choix pour l’éradication des outils de diagnostic fiables et des vaccins sûrs et efficaces disponibles, et il existait un soutien politique et financier aux programmes de lutte contre ces maladies. Suivant la voie de la peste bovine et de la variole, d’autres maladies infectieuses sont désormais de bonnes candidates à l’éradication chez les humains, la rage transmise par les chiens et la poliomyélite, et chez les animaux, la peste des petits ruminants PPR. Grâce aux vaccins, un horizon d’éradication de ces maladies La communauté internationale cherche maintenant à éradiquer la peste des petits ruminants d’ici 2030. Cette maladie touche les moutons et les chèvres dans environ 70 pays, principalement en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, où vivent 80 % des petits ruminants. La plupart du temps, ces animaux appartiennent à des familles qui s’appuient sur l’élevage pour s’alimenter et tirer un revenu par la vente d’autres produits animaux, tels que la laine et le cuir. Les petits ruminants font également office d’assurance en cas de faibles récoltes ou de sécheresse. Ils contribuent ainsi à la sécurité alimentaire, à la nutrition, aux moyens de subsistance, au développement économique des pays et, de manière générale, à la qualité des conditions de vie d’environ 330 millions de personnes. Parmi ces personnes, nombreuses sont les femmes. Le revenu généré par les animaux les aide à nourrir et élever leurs enfants et représente un soutien à leur émancipation en général. L’éradication de la PPR contribuerait donc à sécuriser les moyens de subsistance des petits éleveurs paysans. Le virus de la PPR appartient à la même famille que celui de la peste bovine. Par conséquent, nombre de leçons tirées de l’éradication de la peste bovine peuvent s’appliquer aux efforts d’élimination de la PPR. Comme les vaccins contre la PPR sont aisément disponibles et qu’ils peuvent induire une immunité protectrice à vie, la vaccination représente l’une des clés de la Stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de la PPR. Tirer les leçons de l’éradication de la peste bovine Bien que les enseignements de l’éradication de la peste bovine et de la variole aient fait l’objet de multiples communications lors de nombreux forums, les maladies infectieuses actuellement candidates à l’éradication se heurtent à un ensemble de difficultés des situations politiques instables, des manques de financement au niveau national ou des hésitations relatives aux vaccins empêchent de fournir les efforts nécessaires. La pandémie de Covid-19, qui a éprouvé notre résilience, nous rappelle l’importance de la vaccination pour la santé publique mondiale. Quand elle est appliquée dans une logique d’équité, la vaccination sauve des millions de vies chaque année et réduit de manière spectaculaire la mortalité due à des maladies qui peuvent être évitées. En santé animale, la vaccination permet d’avoir des animaux en meilleure santé, une productivité accrue, et un meilleur retour sur investissement pour les exploitants. La bataille menée contre la peste bovine a accéléré la conception d’un vaccin sûr et peu coûteux. Une fois le vaccin opérationnel, il a été possible de déployer des campagnes de vaccination à grande échelle sur les bovins dans les régions concernées par la maladie. Si son souvenir commence à s’effacer des mémoires, la peste bovine représente toujours une menace en raison du risque de fuite accidentelle ou intentionnelle du virus depuis les institutions qui détiennent des matières dangereuses. L’OIE et ses partenaires insistent sur la nécessité d’empêcher la réémergence de cette maladie, et de s’y préparer afin que les dommages restent limités dans le cas où la réémergence surviendrait. Les réserves de vaccin contre la peste bovine, prévues pour pouvoir être utilisées n’importe où dans le monde, constituent un filet de sécurité essentiel et sont un élément central du Plan d’action mondial contre la peste bovine. Compte tenu de l’expérience acquise avec l’éradication de la peste bovine, la distribution de vaccins fiables contre la PPR et leur inclusion dans les banques de vaccins devraient constituer des actions prioritaires. L’éradication de la peste bovine témoigne des rôles clés qui ont été joués par la vaccination et par la collaboration multilatérale pour protéger les sociétés contre les effets des maladies infectieuses. De nouvelles menaces sanitaires apparaîtront et d’anciennes menaces pourraient resurgir. C’est pourquoi il convient de rester vigilants et attentifs aux leçons du passé pour assurer un avenir en bonne santé à toutes les sociétés. Lien Creative Commons — Attribution-NonCommercial-NoDerivatives International — CC BY-NC-ND La variole du singe fait actuellement les gros titres des informations en matière de santé. Plus de 16 000 personnes dans au moins 75 pays du globe ont été touchées par cette maladie. Comme beaucoup d’autres maladies, telles que la COVID-19 qui a affecté 23 espèces animales différentes, la variole du singe est susceptible de franchir la barrière interespèces et de s’étendre aux animaux domestiques et sauvages, ce qui menace la santé de tous. Or, l’Organisation mondiale de la santé animale a pour mission d’améliorer la santé animale au niveau mondial. Dans la mesure où la variole du singe représente une menace pour chacun, il est de notre devoir d’expliquer pourquoi des précautions doivent être prises, mais aussi comment les appliquer afin de réduire le risque de transmission aux animaux. Bien que l’épidémie actuelle repose sur la transmission entre humains, on sait que cette maladie est d’origine animale et peut par conséquent s’étendre à certaines espèces. Différents mammifères sauvages ont été identifiés comme étant sensibles à ce virus, tels que les funisciures à dos rayé, les écureuils arboricoles, les rats géants de Gambie, les loirs et les primates non humains. Si certaines espèces présentent des signes cliniques et symptômes de la maladie, d’autres pourraient être asymptomatiques, ce qui ne facilite pas l’identification de ces débordements. Récemment, la variole du singe a été détectée chez un chien très probablement à la suite d’une transmission de l’humain à l’animal suite à un contact direct étroit avec ses propriétaires qui présentaient des symptômes de la maladie. Il s’agit du premier cas documenté de transmission du virus de l’humain à l’animal. Nous devons rester sur nos gardes. En cas de débordement du virus des humains infectés vers les animaux, de nouveaux réservoirs de la maladie chez les animaux pourraient se constituer, et le virus devenir endémique de nouvelles zones géographiques, ce qui augmenterait également les risques pour la santé publique. L’Organisation mondiale de la santé animale suit de près la situation, en collaboration avec ses experts, car la prévalence élevée de la maladie chez les humains pourrait augmenter le risque de transmission aux animaux, et avoir des conséquences sur l’épidémiologie de la Monique Eloit, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale Nous devons étudier davantage la possibilité de transmission du virus des humains aux animaux afin d’évaluer le risque qu’elle se produise. Dans les zoos, les centres de réhabilitation des animaux sauvages, sur les chemins de randonnée ou au sein du foyer, avec nos animaux de compagnie, toutes les situations dans lesquelles nous sommes en contact étroit avec les animaux peuvent contribuer au franchissement des barrières interespèces par le virus. Il peut pénétrer dans l’organisme par des lésions cutanées même si elles sont invisibles à l’œil nu, les voies respiratoires, ou les muqueuses. Quelques précautions simples doivent donc être prises. Veiller à ce que tous les déchets, y compris les déchets médicaux, soient éliminés de manière sûre et qu’ils ne soient pas accessibles aux rongeurs et autres animaux charognards. Les personnes dont l’infection par le virus de la variole du singe est suspectée ou confirmée doivent éviter tout contact direct avec les animaux, qu’il s’agisse de bétail, de faune sauvage et même d’animaux domestiques. Nous devons tous prendre ces précautions. La variole du singe est un exemple supplémentaire de la manière dont la santé des humains et des animaux est interconnectée. Seule une collaboration multisectorielle solide entre les experts de santé publique, les vétérinaires et les autorités responsables de la faune sauvage peut nous permettre de combattre les maladies comme la variole du singe et garantir un avenir sain pour tous. Docteur Javier Yugueros-Marcos, Chef du Service Antibiorésistance et produits vétérinaires Le rapport met en évidence une diminution de l’utilisation des agents antimicrobiens dans le secteur de la santé animale, mais est-ce suffisant pour limiter le développement de la résistance aux antimicrobiens RAM ? J. – Nous sommes heureux de constater les progrès constants en matière d’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux. Entre 2016 et 2018, les quantités ont diminué de 27 % à l’échelle mondiale, selon les données1 transmises à notre Organisation. Ces résultats sont encourageants, car ils montrent l’engagement du secteur de la santé animale, des éleveurs aux vétérinaires, pour relever ce défi sanitaire mondial. Ces efforts contribuent également à protéger la santé de tous, étant donné que les bactéries résistantes aux médicaments peuvent se propager entre et au sein des populations animales, humaines et végétales ainsi qu’à travers l’environnement. Pourtant, il reste beaucoup à faire pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens et préserver l’efficacité de ces médicaments essentiels. Il est important de s’appuyer sur des pratiques qui réduisent le besoin d’antibiotiques dans les systèmes de production animale, en premier lieu grâce à la prévention des maladies. Les mesures de biosécurité et les bonnes pratiques d’élevage peuvent influencer de manière considérable la réduction du risque d’introduction, d’établissement et de propagation des infections chez les animaux. Parallèlement, un financement approprié est nécessaire pour soutenir la recherche de solutions alternatives aux agents antimicrobiens, notamment la vaccination, par exemple. Pour progresser davantage, il est essentiel d’approfondir nos connaissances et notre compréhension de la manière dont les antimicrobiens sont utilisés de par le monde ainsi que des circonstances et des raisons de cette utilisation. La base de données créée par l’Organisation mondiale de la santé animale en 2015 contribue à ces connaissances en permettant aux pays de bien comprendre leur propre situation et de mesurer leurs progrès et l’efficacité de leurs actions au fil du temps. Les tétracyclines sont les antibiotiques les plus utilisés en santé animale à l’échelle mondiale. Comment cela s’explique-t-il ? Y a-t-il un risque de développement de résistance ? J. – Les tétracyclines font partie des premières familles d’antibiotiques découvertes. Cela remonte à 1944, peu après la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming. Le spectre d’activité des tétracyclines est très large, ce qui veut dire qu’elles ont une action contre un grand nombre de bactéries pathogènes. Elles sont facilement accessibles dans le monde entier et beaucoup moins chères que d’autres antibiotiques à large spectre tels que les fluoroquinolones. Chez les animaux de rente, elles peuvent être utilisées comme traitement de première intention en réponse à de nombreuses maladies chez diverses espèces, notamment chez les grands ruminants listériose, mycoplasmose, etc., les suidés maladies respiratoires et gastro-intestinales, sepsis néonatal, etc. ou les volailles maladies respiratoires, coccidiose, arthrite, etc., entre autres. Comme pour tout agent antimicrobien, l’utilisation excessive ou inappropriée des tétracyclines entraînent un risque de sélection d’agents pathogènes résistants. Même si certaines études mettent en évidence une relation entre l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux et la résistance observée chez l’humain, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour en comprendre pleinement les conséquences. La RAM est un phénomène complexe, qui peut trouver son origine dans les populations animales, humaines ou végétales et qui est ensuite susceptible de représenter une menace pour toutes les autres espèces. La surveillance intégrée, qui permet de rassembler des données provenant de différents secteurs, est essentielle pour assurer le suivi ainsi que pour prendre des mesures préventives avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi nous coopérons avec nos partenaires de l’Alliance Quadripartite, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO, le Programme des Nations unies pour l’environnement PNUE et l’Organisation mondiale de la Santé OMS, afin de renforcer la surveillance au niveau national, l’intégration des données régionales et mondiales ainsi que les analyses intersectorielles. Le rapport souligne également une diminution du recours aux antimicrobiens d’importance critique » chez les animaux. Que pourrait-on faire d’autre pour préserver l’efficacité de ces antimicrobiens spécifiques, qui sont essentiels en médecine humaine? Rappelons que les antimicrobiens sont essentiels tant pour la santé humaine qu’animale. En 2006, nous avons élaboré une liste des agents antimicrobiens importants en médecine vétérinaire. Dans cette liste, nous fournissons des recommandations à nos Membres concernant les agents antimicrobiens considérés par l’OMS comme revêtant une importance critique pour la santé humaine et ayant une priorité majeure. Nos recommandations ont pour objectif de décourager leur utilisation chez les animaux. Cela signifie que ces agents antimicrobiens d’importance critique ne doivent pas être utilisés comme traitement de première intention, sauf si cela est justifié par des éléments probants p. ex. résultats de tests de sensibilité aux agents antimicrobiens, ni pour stimuler la croissance chez les animaux en bonne santé, par exemple. Dans certains cas particuliers, leur usage peut cependant s’avérer nécessaire en vue d’assurer la santé et le bien-être des animaux. Cette liste sert de référence aux pays pour leur permettre d’élaborer leurs propres lignes directrices visant une utilisation responsable des agents antimicrobiens chez les animaux de rente. Les antibiotiques sont encore utilisés chez les animaux en bonne santé pour stimuler la croissance dans au moins 40 pays. Quelle est la position de l’Organisation mondiale de la santé animale quant à ce type de pratique ? J. – Toute utilisation d’agents antimicrobiens chez les animaux doit être conforme à nos normes internationales, qui encouragent les pratiques responsables et prudentes. Ces normes fondées sur des données probantes sont publiées dans nos Codes terrestre et aquatique. Selon ces recommandations, l’utilisation d’agents antimicrobiens pour stimuler la croissance n’est pas considérée comme une utilisation responsable en l’absence d’une analyse de risques. Il est à noter que, pour les agents antimicrobiens d’importance critique ayant une priorité majeure selon l’OMS, nous invitons instamment nos Membres à abandonner progressivement leur utilisation comme promoteurs de croissance et à explorer d’autres solutions pour améliorer la productivité. Par ailleurs, nous travaillons en étroite collaboration avec les Autorités vétérinaires afin de nous assurer que ces lignes directrices sont adaptées et déployées au niveau national. De même, nous soutenons l’organisation de campagnes de sensibilisation visant à promouvoir l’utilisation prudente des agents antimicrobiens et la mise en œuvre de bonnes pratiques d’élevage et de biosécurité afin de prévenir les maladies chez les animaux. Pourquoi les données présentées dans ce rapport ne sont-elles pas accessibles par pays ? J. – Le rapport donne une vue d’ensemble à l’échelle mondiale et régionale de l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux. Les données ne sont pas ventilées par pays, car l’objectif de notre base de données est de favoriser la participation du plus grand nombre possible de pays sans indiquer les lacunes potentielles dans les capacités nationales. Néanmoins, nous encourageons vivement les pays à se servir des données dont ils disposent afin de mieux comprendre leur situation nationale et de mesurer leurs progrès et l’efficacité de leurs actions au fil du temps. Les informations collectées peuvent être publiées sur les plateformes nationales ; les pays qui le font déjà sont mentionnés dans le rapport section 11. Dans un avenir proche, notre nouveau système personnalisé et interactif en ligne ANIMUSE destiné à la collecte et à la communication des données sur l’utilisation des agents antimicrobiens permettra aux pays d’examiner et d’analyser leurs données grâce à un tableau de bord interactif. Peut-on comparer les données sur l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux et chez les humains ? J. – Parmi les progrès majeurs réalisés dans notre processus de collecte et d’analyse des données ces dernières années, nous sommes parvenus à ajuster les quantités d’agents antimicrobiens utilisés chez les animaux en fonction de leur biomasse. Ce paramètre est essentiel pour dresser des comparaisons pertinentes entre les quantités de médicaments utilisés chez différentes espèces animales, dans différentes régions et au fil du temps. Espérons qu’il sera bientôt également possible d’établir des comparaisons avec l’humain. La biomasse animale est le poids total des animaux domestiques vivants d’un pays pour une année donnée. Les antibiotiques étant utilisés différemment selon les espèces animales et les types de systèmes de production animale, la variation de la répartition par espèces de la biomasse régionale peut expliquer certaines des différences observées dans la consommation d’agents antimicrobiens entre les pays et les régions. Cependant, à ce jour, il n’est pas possible de comparer nos données mondiales sur les animaux aux quantités d’agents antimicrobiens utilisés dans le secteur de la santé humaine. Si certains pays sont capables de le faire Canada ou pays de l’Union européenne, par exemple, il est plus difficile d’y parvenir à l’échelle mondiale. Pour combler cette lacune et nous faire une meilleure idée de l’utilisation des antimicrobiens et de la résistance aux antimicrobiens dans les différents secteurs, nous collaborons avec l’OMS et la FAO en vue de créer une plateforme conjointe. Celle-ci jouera un rôle important en aidant les décideurs à élaborer des stratégies pertinentes contre la résistance aux antimicrobiens à travers une approche Une santé ». L’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux pourrait-elle être interdite et remplacée par la vaccination et les bonnes pratiques d’élevage ? J. – Les vaccins et les bonnes pratiques d’élevage sont des mesures centrales pour prévenir les maladies et constituent des éléments essentiels de la lutte contre la RAM, mais il arrive que les animaux tombent malades et aient besoin d’un traitement. Nous ne disposons malheureusement pas de vaccins pour toutes les maladies. Par conséquent, une interdiction totale des agents antimicrobiens serait préjudiciable à la santé et au bien-être des animaux ainsi qu’aux moyens de subsistance des communautés qui dépendent de l’élevage. Cela aurait donc des répercussions négatives sur la sécurité alimentaire et les économies nationales. Nous avons besoin des agents antimicrobiens pour combattre les maladies infectieuses en santé animale également. Il faut cependant en faire un usage responsable, uniquement si nécessaire, lorsque la biosécurité et les pratiques d’élevage échouent et qu’aucune autre solution n’existe. C’est ce que nous préconisons au sein de l’Organisation mondiale de la santé animale. 1 Sur la base des données communiquées à l’Organisation mondiale de la santé animale par 72 pays entre 2016 à 2018. À propos du rapport Communiqué de presse Fiche d’information Viser une utilisation plus prudente des antimicrobiens chez les animaux Sixième rapport annuel sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux en anglais Twitter ? Facebook ? Télévision ? Nous vivons à l’ère numérique et la plupart d’entre nous allons chercher sur nos écrans et sur internet les informations sur l’actualité. En Afrique, néanmoins, la source d’information la plus utilisée reste la radio. Dans les régions reculées où la distribution de journaux, les connexion internet et les signaux de télévision sont souvent instables ou inexistants, la radio reste le moyen de communication le plus fiable, en particulier dans les communautés les plus éloignées et isolées. Lorsqu’il s’agit de partager des informations sanitaires cruciales, la capacité concrète d’atteindre les populations reculées sauve des vies. À l’instar d’Ebola, nombre de maladies potentiellement mortelles sont des zoonoses c’est-à-dire qu’elles sont transmissibles des animaux aux humainset réciproquement, qui surviennent dans des zones forestières tropicales où les humains et les animaux cohabitent au sein d’un même environnement. Il est rare dans ces régions de pouvoir se connecter à internet ou de capter un signal de télévision stable. Le Projet EBO-SURSY de l’Organisation mondiale de la santé animale OMSA soutient les pays dans leurs efforts pour améliorer leurs systèmes de surveillance des zoonoses et contribue à sensibiliser les populations locales de dix pays d’Afrique de l’Ouest et centrale aux questions en lien avec les maladies animales. Le projet est surtout axé sur les fièvres hémorragiques virales dont l’infection par le virus Ebola, chaque pays bénéficiaire étant affecté par l’une ou plusieurs de ces maladies qui y sévissent à l’état endémique. La communication sur la santé est une question sensible. S’agissant des humains, il convient de ne pas provoquer de panique inutile ni de stigmatiser les communautés. S’agissant des animaux, l’information diffusée sur les maladies animales ne doit pas se traduire par des mesures qui mettent les animaux en péril. Afin de mobiliser intelligemment les communautés locales et de communiquer sur les causes de la transmission aux humains des fièvres hémorragiques virales d’origine animale, l’OMSA a mis en place un partenariat avec l’ONG Children Radio Foundation CRF. Cette ONG s’est spécialisée dans les radios rurales locales et travaille directement avec de jeunes journalistes et des concepteurs d’émissions radiophoniques afin de faire participer les communautés locales à un dialogue ouvert et instructif diffusé sur les ondes. Le projet radiophonique d’EBO-SURSY Notre intervention commune a porté sur cinq stations de radio dotées d’une bonne couverture dans les régions forestières ou les parcs nationaux de Guinée et de la République démocratique du Congo RDC, deux zones particulièrement touchées par l’épidémie d’Ebola de 2014 ou d’autres épidémies plus récentes. Dans chacune de ces stations, nous avons formé des animateurs radio et de jeunes journalistes, deux groupes passionnément engagés auprès de leurs communautés et enthousiastes à l’idée de lancer un nouveau sujet, à savoir l’interdépendance entre la santé animale et la santé humaine. Nous leur avons également fourni une assistance pour élaborer des contenus radiophoniques sous des formes conviviales et attrayantes et pour approfondir leurs connaissances sur les zoonoses, l’infection par le virus Ebola et le rôle de la faune sauvage, tout en leur proposant un référentiel concret pour la création d’émissions dédiées, par le biais de notre Guide de Production radiophonique pour les campagnes de sensibilisation aux zoonoses. Children Radio Foundation forme de jeunes journalistes à la mobilisation active des communautés locales dans des discussions innovantes, à la conduite d’interviews et à la remontée de commentaires d’auditeurs concernant les programmes radiophoniques diffusés. © Organisation Mondiale de la Santé Animale/Elijah Muwaza Par exemple, le projet a formé des concepteurs d’émissions de radio à l’élaboration de spots d’intérêt public et de micros-trottoirs consistant à poser la même question à plusieurs personnes dans un même lieu, par exemple un marché. Des idées innovantes ont été proposées aux animateurs radio pour la conduite d’entretiens avec les professionnels de la santé animale et les défenseurs de l’environnement, la réalisation de radio-portraits de personnes ayant subi l’impact des maladies animales et la préparation de chroniques sur la situation de la santé animale et des zoonoses à l’échelle de la communauté. Le Guide fournit quelques exemples détaillés permettant aux animateurs de se lancer, sur le modèle de ce spot [Bruits de pas dans le feuillage. Appels d’oiseaux.] Voix 1 Regarde, Bob, encore une antilope morte. Voix 2 C’est bizarre, c’est la deuxième que nous trouvons en une semaine ! Voix 1 Très bizarre. Heureusement que nous ne l’avons pas touchée, c’était la bonne décision, vu que c’est peut-être une maladie qui l’a tuée. Voix 2 En effet ! Ne la touchons pas, et surtout alertons sans tarder les responsables de la faune sauvage. Voix off Un animal sauvage malade est une proie facile, mais pas un bon repas ! Ne chassez pas d’animaux en apparence malades, car ils sont peut-être porteurs de virus responsables de maladies. Ce type de messages ouvre des voies créatives pour que les communautés locales qui vivent en contact étroit avec la faune sauvage à l’interface humains-animaux prennent conscience des connexions entre leurs comportements et leur santé, et des liens réciproques entre la santé animale et la santé humaine. En outre, ces spots donnent aux membres des communautés une ligne de conduite claire appeler les services responsables de la faune sauvage, ne pas toucher les animaux trouvés malades ou morts et les incitent à jouer un rôle proactif dans le système de surveillance des maladies animales à l’échelle locale, mais aussi régionale et nationale. Ce n’est en effet que par la capacité des communautés locales à déceler les signes des maladies animales dans la nature environnante et à alerter immédiatement les autorités pertinentes que nous pourrons garantir à tous un monde plus sûr et en meilleure santé, en sauvant des vies grâce à des mesures de prévention plutôt que par les réponses apportées à des foyers de grande envergure. Au marché de Mbandaka, une femme vend de la viande de brousse à des familles du voisinage. La question des chasseurs qui vendent les animaux trouvés morts de maladie ou pour d’autres raisons inconnues est l’un des thèmes traités dans les émissions de Radio EBO-SURSY.© Organisation Mondiale de la Santé Animale/Elijah Muwaza Évaluer notre impact sur la communauté Pendant cinq mois, les stations de radios des zones forestières tropicales de Guinée et de la RPC ont diffusé les spots clés de Radio EBO-SURSY sur les zoonoses, la viande de brousse, la maladie d’Ebola et d’autres maladies, couvrant une audience potentielle de plus de 700 800 personnes. Les enquêtes d’évaluation post-programme effectuées par des groupes thématiques qui ont enquêté sur les habitudes d’écoute, les changements de comportement et les attitudes vis-à-vis des zoonoses ont fait apparaître qu’en Guinée, près de 45 % des personnes âgées de 18 ans ou plus connaissaient les programmes de Radio EBO-SURSY et que 70 % d’entre elles les écoutaient régulièrement. En RDC, 39 % des participants interrogés connaissaient les programmes et 54 % d’entre eux les écoutaient régulièrement. Les échanges avec un groupe témoin invité à jouer au quiz du jeu de cartes vrai ou faux » sur les maladies d’origine animale avant et après la diffusion des émissions ont mis en lumière un gain de connaissances sur les zoonoses et les maladies animales infectieuses dans leurs communautés. C’est en Guinée, où le niveau de connaissances sur le sujet était le plus faible au départ, que l’amélioration a été la plus nette, avec un gain de connaissances de 79 % à la fin du programme. Quant à la RDC, pays davantage frappé par des foyers d’Ebola et dont le niveau initial de connaissances sur les zoonoses et sur la maladie d’Ebola était plus élevé 51%, un gain de connaissances y a aussi été enregistré, s’élevant à près de 45 %. En améliorant ainsi les connaissances sur les zoonoses, le Projet EBO-SURSY cherche à renforcer la participation des communautés locales à la détection des signes évocateurs de foyers de malades animales pouvant se propager dans la population humaine, ce qui contribuera à prévenir de futurs foyers. Connaissances sur les zoonoses en Guinée et RDC À la question de savoir comment avaient évolué leurs connaissances sur les zoonoses, les participants communautaires qui avaient suivi les programmes de Radio EBO-SURSY ont répondu que ces émissions avaient beaucoup », voire énormément » modifié les attitudes de la communauté vis-à-vis de la faune sauvage. Un auditeur de Radio Espace Forêt à N’zérekoré Guinée a appelé la radio pour faire part de son expérience J’apprécie sincèrement la qualité des spots de sensibilisation diffusés par votre radio. Je pense que si ces messages avaient été diffusés avant le premier épisode d’Ebola, nous n’aurions pas eu autant de morts. Vous conviendrez avec moi qu’aujourd’hui, les communautés possèdent enfin des notions de base sur la prévention des maladies. Merci pour votre initiative et j’espère qu’elle se de Radio Espace Forêt à N’zérekoré en Guinée Les programmes de Radio EBO-SURSY ont pris fin après les cinq mois prévus mais le projet continue à diffuser le Guide de Production radiophonique pour les campagnes de sensibilisation aux zoonoses disponible en français et en anglais dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et centrale affectés par les fièvres hémorragiques virales. L’importance de la sensibilisation aux zoonoses ne saurait être sous-estimée, comme en témoigne le nouveau foyer d’Ebola survenu près de notre station de radio à Mbandaka RDC quelques semaines à peine après la diffusion des derniers spots d’EBO-SURSY. Les interactions entre les animaux et les humains restent fortes dans ces communautés, et ce n’est qu’à travers une prise de conscience accrue et un plus grand respect des animaux et de l’environnement qui nous entoure que nous pourrons construire un avenir plus sain pour tous. Autres ressources Site Web du Projet EBO-SURSY Boîte à outils radiophoniques Rapport d’activités 2021 Innover pour la santé de la faune sauvage Au début de la pandémie de COVID-19, l’apparition et la propagation rapide de la maladie à travers le monde ont alarmé le public, les scientifiques et les professionnels de la santé en raison de son grave impact sur la santé humaine. Pour ceux d’entre nous qui travaillent dans le domaine de la santé animale, c’est un autre type de sonnette d’alarme qui a été tiré celle de la zoonose inverse. En février 2020, le premier cas de virus du COVID-19 chez un chien a été signalé. Il est fort probable que le chien ait attrapé le virus par contact étroit avec un propriétaire infecté ; il s’agit là d’un cas de zoonose inverse », c’est-à-dire que le virus est passé de l’humain à l’animal. Depuis lors, la maladie a remodelé notre paysage sanitaire et nous a fait reconsidérer les interactions entre humains et animaux pour une multitude d’espèces Au 31 mai 2022, il a été démontré que le COVID-19 avait touché 23 espèces animales différentes, mettant en danger la santé animale et humaine, la conservation de la faune sauvage et la biodiversité. Lorsque qu’une des maladies listées par l’OMSA apparaît à l’intérieur des frontières d’un pays Membre, celui-ci est tenu de le notifier dans notre Système mondial d’information zoosanitaire WAHIS, afin que nous soyons mieux à même de partager des informations zoosanitaires mondiales transparentes. Le SARS-CoV-2 chez les animaux est considéré comme une maladie émergente » et a été la troisième maladie animale la plus notifiée en 2021. À maintes reprises, il a franchi les barrières interespèces, le plus souvent directement des humains à l’espèce concernée, ce qui a entraîné des répercussions non seulement sur la santé de nos animaux de compagnie, mais aussi sur celle des animaux d’élevage, des animaux de zoo et de la faune sauvage. Ce franchissement des barrières interespèces a eu des effets négatifs sur la santé animale et, à plus long terme, sur la santé humaine et les moyens de subsistance. Fin 2021, des recherches scientifiques ont montré une forte prévalence du virus COVID-19 au sein des populations de cerfs de Virginie en Amérique du Nord. C’est la première fois que le virus a été détecté dans des population d’animaux sauvages. Alors que les apparitions occasionnelles du COVID-19 chez les animaux domestiques ou de zoo n’ont guère de conséquences à long terme, les infections au niveau des populations sauvages indiquent la possibilité d’une évolution ultérieure du virus chez les animaux, et d’une réintroduction future du virus chez les humains. Cette possibilité est d’autant plus inquiétante que les infections initiales du cerf seraient liées à l’exposition de cet animal à des déchets humains, voire à un contact direct, à plusieurs reprises, et que ce type d’événement est difficile à surveiller et à prévenir. Un autre cas notable de zoonose inverse s’est produit avec des hamsters de compagnie qui ont été infectés par la souche Delta du virus COVID-19, très probablement par contact avec un humain. Cependant, contrairement au cerf, il a été confirmé qu’un hamster avait transmis le virus aux humains. Mis à part le vison, il s’agit de la seule espèce dont cette caractéristique est attestée. Par crainte que ceci n’augmente le risque de transmission aux humains, et conformément à une politique zéro COVID-19 » sur le lieu de l’infection, à plus grande échelle, des milliers d’animaux ont été abattus pour éviter toute propagation. Comme pour d’autres animaux, tels que le cerf de Virginie, il est à craindre qu’une nouvelle espèce facilite la mutation du virus et l’émergence de nouvelles souches virales, menaçant ainsi la santé d’un nombre potentiellement plus important d’animaux et, une fois encore, la santé publique. Toutefois, à l’heure actuelle, il est important de noter que le principal moteur de la propagation à l’échelle mondiale reste la transmission interhumaine. La question reste donc posée que pouvons-nous faire pour nous protéger des futures réintroductions du virus dans la population humaine ? La première étape consiste à éviter les zoonoses inverses. En appliquant des mesures de sécurité biologique appropriées et efficaces lors des interactions avec les animaux ou, plus simplement, en se lavant correctement les mains avant et après avoir manipulé des animaux. Évitez de toucher les animaux sauvages et ne laissez pas vos affaires ou vos déchets à leur portée. En outre, les personnes suspectées d’être infectées par le COVID-19, ou dont l’infection a été confirmée, doivent éviter tout contact direct ou rapproché avec les animaux, y compris leurs animaux de compagnie. Les animaux confirmés porteurs du virus du COVID-19 doivent être signalés aux autorités nationales, puis sur la plateforme WAHIS, qui contribuent toutes deux à maintenir à jour nos connaissances scientifiques sur les cas chez les animaux. Ce n’est qu’en surveillant la portée du virus que nous pourrons avoir une vue d’ensemble de la santé animale et humaine, et prévoir et prévenir efficacement les futurs foyers de la maladie. En prenant ces mesures, nous contribuons à assurer un avenir plus durable et plus sain pour les animaux et pour nous-mêmes. Savoir plus COVID-19 – OMSA- World Organisation for Animal Health SARS-CoV-2 in animals – Situation report 13 Current animal health situation worldwide analysis of events and trends Paris, France – Une diminution globale de 27 %1 de l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux dans le monde a été observée entre 2016 et 2018, selon les données transmises à l’Organisation mondiale de la santé animale OMSA, fondée en tant qu’OIE. Des progrès similaires ont été constatés concernant l’utilisation des antibiotiques en vue de stimuler la croissance. Moyen courant d’améliorer la productivité des animaux élevés pour la consommation humaine pendant longtemps, le recours aux antibiotiques chez les animaux en bonne santé afin de stimuler la croissance est une pratique qui a été abandonnée dans près de 70 % des pays déclarants2. Dans un environnement plus mondialisé et interconnecté que jamais, il s’agit d’une avancée positive, qui montre qu’un nombre croissant d’éleveurs, de propriétaires d’animaux et de professionnels de la santé animale du monde entier adaptent leurs pratiques en vue d’une utilisation plus prudente des agents antimicrobiens. Ces efforts contribuent à protéger la santé de tous. Il faut cependant faire encore bien davantage pour préserver nos options thérapeutiques et enrayer la propagation des maladies Monique Eloit, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé animale Les médicaments antimicrobiens tels que les antibiotiques font partie des réalisations les plus spectaculaires de l’humanité. Ils ont ouvert la voie à de meilleures conditions de vie pour les humains et les animaux. Pourtant, nombre de ces médicaments vitaux perdent de leur efficacité contre de multiples microbes. Ce phénomène est appelé antibiorésistance ». L’antibiorésistance est en partie un processus naturel, mais peut s’accélérer considérablement en raison de l’abus ou du mauvais usage des antimicrobiens, ce qui peut exercer une pression sélective permettant aux agents pathogènes qui présentent des traits de résistance de survivre et de se développer. Ces superbactéries » peuvent ensuite se déplacer via les cours d’eau, les sols et l’air, infectant tous les êtres vivants qui se trouvent sur leur chemin, quelle que soit leur espèce. L’antibiorésistance constitue une menace silencieuse pour les humains, les animaux, les végétaux et l’environnement. Elle nous concerne tous. Depuis des décennies, les experts nous mettent en garde contre l’antibiorésistance, qui représente une menace pour les générations futures. Il est maintenant temps d’accélérer davantage les actions de lutte contre ce phénomène, qui est déjà devenu une cause majeure de mortalité humaine. Rien qu’en 2019, les bactéries résistantes aux antibiotiques ont entraîné le décès de quelque 1,27 million de personnes, selon une étude3 de référence publiée dans The Lancet. Cependant, la part de ces décès liée à l’antibiorésistance chez les animaux n’est pas encore claire. Le phénomène peut trouver son origine dans les populations animales, humaines ou végétales, mais il représente ensuite une menace pour toutes les autres espèces. Pour l’enrayer efficacement, tous les secteurs doivent unir leurs forces et encourager l’utilisation prudente des agents antimicrobiens. L’enregistrement et l’analyse des données relatives à l’usage des antimicrobiens sont des éléments essentiels pour comprendre pleinement ce danger croissant aux multiples facettes. Dans le but de suivre les tendances dans le secteur de la santé animale, l’OMSA a lancé un processus annuel de collecte de données en 2015. Cette initiative a suscité un engagement constant et accru de la part des Membres de l’Organisation, qui ont amélioré leur capacité à recueillir et à fournir des informations plus détaillées au fil du temps. Malgré les bouleversements entraînés par le COVID-19, près de 160 pays ont participé au dernier cycle de collecte de données et certains d’entre eux ont également publié leurs informations sur les plateformes nationales. À ce jour, il s’agit de l’ensemble de données le plus exhaustif disponible concernant l’utilisation des agents antimicrobiens chez les animaux. L’un des aspects fondamentaux de notre approche mondiale de la collecte de données et de l’évaluation de l’usage des agents antimicrobiens chez les animaux consiste à faire progresser l’initiative Une santé » conjointement avec nos partenaires. Pour relever les défis interdépendants et multidimensionnels posés par l’antibiorésistance, une collaboration continue est nécessaire, entre les secteurs, les gouvernements, les disciplines universitaires, la société civile, le secteur privé et par le biais du système multilatéral. À mesure que la proportion d’agents pathogènes résistants aux antimicrobiens augmente, la communauté scientifique doit redoubler d’efforts afin d’accélérer le développement de nouveaux antibiotiques et médicaments pour lutter contre les superbactéries », déclare le Docteur Javier Yugueros-Marcos, Chef du Service Antibiorésistance et produits vétérinaires de l’Organisation mondiale de la santé animale. Il faut surtout recourir davantage à d’autres solutions, telles que les vaccins, et promouvoir les résultats rapides permis, par exemple, par le fait de se laver les mains avec de l’eau savonneuse ou de changer de vêtements et de bottes avant de traiter ou de s’occuper des animaux. » Donner accès à des informations fiables et solides est une priorité stratégique, car cela aide les décideurs à identifier précisément où il est le plus urgent d’agir au niveau local, ce qui facilite également la réponse mondiale à l’antibiorésistance. Nous sommes sur la bonne voie dans le secteur animal. Nous devons maintenant profiter de cet élan et poursuivre l’utilisation prudente des agents antimicrobiens si nous voulons préserver leur efficacité pour les générations futures », fait remarquer la Docteure Eloit. L’Organisation mondiale de la santé animale tient à souligner les efforts soutenus ainsi que les contributions des Membres et non-membres à cette initiative au fil des années. 1Sur la base des données communiquées à l’Organisation mondiale de la santé animale par 72 pays pour la période allant de 2016 à 2018. 2108 sur 157, soit 69%. 3 Murray et al. 2022. Plus d’informations Fiche sur le rapport parvenir à une utilisation plus prudente des agents antimicrobiens chez les animaux Sixième rapport annuel sur les agents antimicrobiens destinés à être utilisés chez les animaux en anglais Depuis 1924, l’Organisation mondiale de la santé animale OMSA, anciennement Office international des épizooties est en première ligne pour relever les défis de la santé animale aux côtés de ses 182 Membres dans le monde. L’Organisation travaille au-delà des frontières pour améliorer la santé et le bien-être des animaux dans le monde entier, créant ainsi un avenir plus sûr grâce à sa solide expertise, notamment par l’établissement de normes internationales. À partir d’aujourd’hui, l’Organisation, précédemment connue sous le nom d’OIE, dévoile une nouvelle image institutionnelle et continue d’utiliser son nom complet, Organisation mondiale de la santé animale, avec l’acronyme correspondant OMSA WOAH en anglais. L’interdépendance des systèmes de santé animale avec la santé humaine, les moyens de subsistance et les écosystèmes n’ayant jamais été aussi évidente, le changement d’identité de l’OMSA intervient à un moment important. Les impacts des foyers de maladies sont devenus plus importants et très médiatisés. La nécessité d’une coordination et d’une mobilisation internationales est indiscutable, non seulement pour les personnes travaillant dans le secteur de la santé mondiale, mais aussi, de plus en plus, pour les décideurs politiques et le grand public. Pour continuer à accomplir efficacement son mandat, l’OMSA s’efforce de mieux faire connaître ses travaux thématiques, son expertise et son positionnement unique en défendant activement les questions de santé et de bien-être des animaux au niveau mondial et en proposant des solutions reposant sur des bases scientifiques. La collaboration est la clé de la réalisation de ces objectifs, c’est pourquoi l’OMSA s’évertue à favoriser la solidarité entre tous ses Membres et de créer d’importants réseaux d’expertise avec un accès facile aux connaissances et aux données. L’amélioration de la santé animale à l’échelle mondiale permet de transformer les conditions de vie, soutenir l’économie et garantir un monde plus sûr et plus sain. L’OMSA cherche à jouer un rôle de premier plan dans la construction d’un monde plus durable, qui tienne pleinement compte de l’interdépendance des systèmes de santé. Parce que la santé animale est essentielle pour notre avenir. La santé animale, c’est aussi notre santé. C’est la santé de tous. L’Organisation mondiale de la santé animale a analysé la situation mondiale actuelle, à partir des informations partagées par les pays au cours de l’année écoulée par le biais du Système mondial d’information zoosanitaire WAHIS. Les données agrégées montrent que la peste porcine africaine PPA et l’influenza aviaire, également connue sous le nom de grippe aviaire, se sont propagées plus largement que les années précédentes, touchant un plus grand nombre d’animaux et atteignant de nouvelles régions du globe. Les conséquences sur la santé animale et les répercussions socio-économiques ont été dévastatrices. La production animale, les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et même les prix des denrées alimentaires ont été lourdement affectés. Protéger le bétail et la faune sauvage des maladies infectieuses Les animaux domestiques et sauvages peuvent interagir mutuellement, que ce soit directement ou indirectement, par le biais de la nourriture, des déchets ou des matières fécales, par exemple. Cette interaction entre populations peut permettre aux maladies de franchir la barrière des espèces et de sauter de l’une à l’autre. Pour éviter leur propagation, les Services vétérinaires ont rappelé l’importance de strictes mesures de biosécurité. Celles-ci sont en effet essentielles pour limiter les interactions entre la faune sauvage et le bétail. En ce qui concerne la grippe aviaire, la situation de cette année est sans précédent. “Au cours des derniers mois, l’épidémie d’influenza aviaire n’a pas cessé de menacer la santé animale avec un nombre élevé de cas signalés et des millions de volailles touchées dans le monde entier”, souligne la Docteure Paula Caceres, Cheffe du Service d’information et d’analyse de la santé animale mondiale. Depuis octobre 2021, soit le début de la saison de la grippe aviaire, 47 pays ont signalé près de 3 000 foyers chez les volailles. Les mesures prises pour atténuer la propagation de la maladie ont conduit à l’abattage de plus de 80 millions d’oiseaux domestiques. Les oiseaux sauvages migrateurs, en particulier les oiseaux aquatiques, sont des hôtes et des réservoirs naturels des virus de grippe aviaire. Ils peuvent facilement les transmettre à d’autres oiseaux sauvages ou domestiques par contact direct ou indirect, par exemple par leur alimentation. Cette année, on a observé des pertes importantes chez les oiseaux sauvages, ce qui menace la biodiversité dans le monde entier. Par exemple, en Israël, plus de 8 000 grues cendrées sont mortes de la grippe aviaire et au Royaume-Uni, des centaines d’oiseaux sauvages ont été retrouvés morts. Comme il n’y a pas grand-chose à faire pour contenir la maladie chez les animaux sauvages, la mise en œuvre de mesures de biosécurité dans les exploitations est cruciale pour éviter l’introduction d’agents pathogènes parmi les troupeaux de volailles. Ces mesures ne protègent pas seulement les volailles, mais aussi la faune sauvage et sa sauvegarde. Les précautions à prendre consistent notamment à éviter que les oiseaux domestiques n’entrent en contact avec des oiseaux sauvages, à assurer une bonne hygiène dans les bâtiments et équipements avicoles et à faire preuve de prudence lors de l’introduction de nouveaux animaux dans le troupeau. La peste porcine africaine a également beaucoup touché le secteur porcin cette année, en touchant de nouvelles zones. Alors qu’historiquement on a commencé à la trouver en Afrique et qu’elle s’est ensuite répandue en Asie et en Europe, cette maladie porcine a atteint les Amériques l’été dernier, pour la première fois en près de 40 ans. Quelques mois plus tard, en décembre, la Macédoine du Nord a signalé la première apparition de la maladie chez des porcs d’élevage de basse-cour, très probablement à la suite d’un contact entre des porcs domestiques et des sangliers infectés. La transmission de la peste porcine africaine à l’interface entre l’élevage et la faune sauvage semble être liée à la population de sangliers et à leur interaction avec les systèmes de production porcine à faible biosécurité. Pourtant, comme aucun vaccin n’est disponible pour l’instant, la biosécurité reste la première ligne de défense contre la maladie. Encourager les comportements humains responsables Les activités humaines peuvent également être responsables de la propagation des maladies. Les voyageurs, les chasseurs et même les agriculteurs peuvent transporter des agents pathogènes et les introduire dans les populations d’animaux domestiques et sauvages. En voyageant, les gens visitent parfois sans le savoir des exploitations agricoles touchées ou achètent des produits d’origine animale qu’ils rapporteront dans leur pays d’origine. Lorsqu’on chasse dans les zones touchées, il est possible de rencontrer des espèces sauvages porteuses de maladies infectieuses. Ces activités peuvent conduire les personnes à acquérir les agents pathogènes sur leurs bottes, leurs vêtements ou leurs véhicules, et à propager des maladies lors de leurs déplacements, d’une exploitation à l’autre ou dans de nouveaux pays. Il est essentiel de prendre les précautions nécessaires et d’adopter de bonnes mesures d’hygiène lorsqu’on est en contact avec des animaux. Nettoyer ses vêtements après avoir visité une exploitation et éviter de rapporter des produits d’origine animale de son voyage sont des mesures essentielles à garder en tête. Les récentes évolutions mondiales des maladies, mises en évidence dans le dernier rapport sur la situation zoosanitaire mondiale, démontrent clairement le rôle des activités humaines dans la propagation de la peste porcine africaine et de la grippe aviaire, entre autres maladies. Pour sensibiliser le public aux moyens de gérer les situations à risque, l’Organisation mondiale de la santé animale propose un large éventail de supports de communication, tant sur la peste porcine africaine que sur la grippe aviaire. Si d’autres facteurs tels que le changement climatique et les échanges commerciaux internationaux peuvent rentrer en ligne de compte, il convient de noter que la propagation des maladies animales peut être endiguée par la mise en œuvre de mesures strictes de biosécurité, tout au long de la chaîne d’approvisionnement en animaux. Néanmoins, la biosécurité doit toujours être associée à d’autres mesures, telles que la sensibilisation des principales parties prenantes, l’intensification des efforts de surveillance et la déclaration en temps utile des cas aux autorités vétérinaires. La transparence dans le partage des données de santé animale est fondamentale pour prévenir et lutter efficacement contre les maladies animales infectieuses. À cet égard, il convient de reconnaître les efforts déployés par les Membres de l’OIE pour maintenir leur niveau de surveillance et de notification des maladies au cours de l’année écoulée, malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19. Pour en savoir plus Rapport sur la situation actuelle de la santé animale dans le monde La peste porcine aficaine L'influenza aviaire Vidéo sur les principales mesures de biosécurité contre l'influenza aviaire en anglais Dans un monde actuel où tout va très vite, les urgences en matière de santé animale sont très aléatoires et imprévisibles. Les nombreuses répercussions des maladies animales infectieuses peuvent être aggravées par diverses catastrophes et affecter des milliers de foyers. D’où l’importance pour le secteur de la santé animale de pouvoir disposer de mesures de préparation efficaces. Il est devenu urgent d’agir, car la fréquence, la complexité et l’ampleur des situations d’urgence ne cesseront d’augmenter. De nombreux facteurs, tels que le changement climatique, contribuent à cette recrudescence et viennent s’ajouter à un paysage déjà complexe qui exige des efforts plus importants et mieux coordonnés. Les Services vétérinaires et les Services de santé des animaux aquatiques jouent un rôle essentiel dans la prévention, la réponse et la reprise après des urgences internationales et nationales qui affectent la santé et le bien-être des animaux ainsi que la santé publique vétérinaire. Cependant, ils ne peuvent pas assumer cette tâche seuls. Les professionnels de la santé animale doivent travailler côte à côte avec des alliés de différents secteurs – santé publique, secteur de la sécurité et services d’urgence. Cette collaboration est optimale lorsqu’elle est coordonnée par un système national de gestion des urgences intergouvernemental. Pour créer ce type de système et faire en sorte que tous les acteurs concernés soient impliqués, l’Organisation mondiale de la santé animale préconise une approche multirisque de l’ensemble de la société vis-à-vis de la préparation, de la planification et du développement des capacités en matière de gestion des urgences. Le Thème technique 2022, présenté lors de la Session générale de cette année, souligne ce besoin. Face aux défis actuels et futurs, il est essentiel de disposer d’un cadre global de préparation aux situations d’urgence qui prenne en compte l’ensemble des urgences et des catastrophes. Une approche reposant sur l’ensemble de la société signifie qu’il faut créer des synergies entre divers organismes gouvernementaux et organisations de la société civile, notamment ceux qui s’occupent du bon fonctionnement des services essentiels et de l’aide humanitaire. Cette collaboration multisectorielle est nécessaire à tous les niveaux, et la réponse internationale à la pandémie de Covid-19 a permis de mieux faire comprendre que l’approche “Une seule santé” constitue un tremplin vers la résilience sanitaire mondiale. Les défis des années à venir sont particulièrement difficiles à prévoir. Sans un cadre efficace de dialogue professionnel et de coopération interagences, le secteur de la santé animale risque de se retrouver en terre inconnue. L’Organisation mondiale de la santé animale et ses réseaux contribuent à la mise en place de systèmes opérationnels stratégiques de prévention, de préparation et de reconstruction en cas d’urgence internationale, y compris de pandémie, reposant sur l’approche “Une seule santé”. Cette vision se traduit par l’engagement de mieux intégrer les Services vétérinaires et les Services de santé des animaux et aquatiques dans les réponses apportées à la gestion des crises mondiales. Nous devons mettre en place des stratégies à long terme pour faire face aux urgences à court terme et en réduire les effets durables. La préparation renforce la capacité d’une société à se protéger contre les risques futurs plus une société est résiliente, plus les individus et les espèces ont de chances de prospérer dans l’environnement au sein duquel ils évoluent. Les Services vétérinaires et les Services de santé des animaux aquatiques doivent être étroitement impliqués dans les systèmes de gestion des urgences pour aider les Membres à emprunter la bonne voie lorsqu’ils font face à des urgences de santé animale. Ce faisant, ils doivent également faire preuve d’anticipation dans la lutte contre les maladies et autres dangers. Ensemble, il est possible d’imaginer un monde plus sûr et mieux préparé – et de contribuer à sa réalisation. Pour en savoir plus Thème technique de la 89ème Session générale Les Membres peuvent volontairement demander une reconnaissance officielle de statut zoosanitaire pour six maladies prioritaires. Cette reconnaissance est essentielle pour soutenir le secteur économique de l’élevage au niveau national, car elle joue un rôle important dans la promotion du commerce régional et international des animaux et des produits animaux. Plusieurs Membres ont obtenu la reconnaissance officielle de leur statut zoosanitaire pour l’ensemble de leur territoire ou pour des zones spécifiques L’Équateur et la Mongolie ont été déclarés indemnes de pleuropneumonie contagieuse bovine PPCB ; Une zone en Russie a été déclarée indemne de fièvre aphteuse avec vaccination ; Le Bahreïn a été déclaré indemne de peste équine ; Le statut de la France en matière de risque d’encéphalopathie spongiforme bovine ESB a été reconnu comme négligeable ; Le risque d’ESB en Russie a été reconnu comme maîtrisé. Les Membres peuvent également soumettre pour évaluation leurs programmes officiels de contrôle de quatre maladies. Cette année, le Botswana et la Zambie ont respectivement reçu la validation de leurs programmes de contrôle de la fièvre aphteuse et de la PPCB. Il s’agit là de réalisations importantes dans la lutte contre ces maladies hautement contagieuses qui entraînent des taux de morbidité élevés chez le bétail et des pertes économiques importantes. Elles sont un gage de qualité quant à l’approche stratégique adoptée par un pays pour lutter contre une maladie spécifique. Elles peuvent donc contribuer à aider les Services vétérinaires à obtenir davantage de soutien et de ressources de la part de leurs gouvernements respectifs afin de catalyser la mise en œuvre de ces plans et de lutter progressivement et plus efficacement contre ces maladies. Chaque année, les demandes de reconnaissance officielle du statut zoosanitaire et de validation des programmes de contrôle sont étudiées dans le cadre d’une procédure très détaillée, qui évalue les mesures sanitaires en place et la conformité du Membre concerné aux normes internationales de l’OMSA. Cette reconnaissance officielle du statut zoosanitaire reflète le niveau de transparence et la qualité des Services vétérinaires nationaux, contribuant ainsi à la valeur du secteur de l’élevage dans les pays. La vie sous-marine est sensible aux changements que connaît le monde actuellement. Tout comme c’est le cas pour les animaux terrestres, l’émergence de nouvelles maladies exerce un stress important sur les populations d’animaux aquatiques et les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce phénomène ne devrait pas s’arrêter de sitôt, en raison de facteurs tels que le changement climatique et le commerce non réglementé. Les maladies peuvent avoir de graves répercussions sur le développement durable des systèmes de production d’animaux aquatiques et sur la sécurité alimentaire. En outre, elles peuvent entraîner une baisse du nombre de produits issus d’animaux aquatiques mis sur le marché, plus d’un tiers d’entre eux faisant l’objet d’échanges internationaux. Dans un monde où 50 millions de personnes dépendent de la pêche et de l’aquaculture pour leur subsistance, la lutte contre les maladies des animaux aquatiques demeure cruciale. C’est dans cet objectif que l’Organisation mondiale de la santé animale a lancé sa Stratégie mondiale pour la santé des animaux aquatiques en 2021. Dans le cadre du plan de déploiement de cette stratégie, l’Organisation propose à ses Membres des recommandations pour renforcer la surveillance des maladies des animaux aquatiques par leurs Services nationaux de santé des animaux aquatiques. La surveillance vise à identifier et à gérer les risques associés aux maladies de ces animaux, risques qui sont susceptibles d’avoir un impact sur leur production et sur le commerce des produits qui en sont issus. Il s’agit d’une étape préliminaire essentielle dans la détection et la réponse précoce aux maladies affectant les animaux aquatiques, permettant ainsi aux pays d’acquérir progressivement la capacité de se déclarer indemnes d’une maladie. Grâce à cela, les pays peuvent satisfaire aux obligations en matière de commerce international, ce qui facilite les échanges sûrs d’animaux aquatiques et de leurs produits. L’Organisation mondiale de la santé animale encourage ses Membres à mettre en œuvre les recommandations de surveillance fournies dans le Code et le Manuel aquatiques, à signaler tout événement sanitaire pertinent de manière transparente et en temps utile, et à publier des auto-déclarations d’absence de maladie. Lors de la 89e Session générale de l’Organisation, l’Assemblée mondiale des Délégués a adopté une version révisée de la Norme relative à la surveillance des maladies des animaux aquatiques, dans le but de guider les Membres dans le processus d’auto-déclaration d’absence d’une maladie donnée sur la base de preuves solides. L’aquaculture est reconnue comme étant le secteur de production alimentaire qui connaît la croissance la plus rapide au niveau mondial, représentant près de 50 % de l’offre mondiale d’animaux aquatiques et de produits dérivés. Cela signifie que la production d’animaux aquatiques contribue de plus en plus à la nutrition humaine, à la réduction de la pauvreté et au développement durable. En tant qu’autorité mondiale œuvrant par-delà les frontières pour améliorer la santé animale, l’Organisation mondiale de la santé animale exhorte les pays à mettre en œuvre ses normes internationales. Alors que la population mondiale et la demande alimentaire ne cessent de croître, la mise en place d’une meilleure surveillance contribuera à garantir une meilleure santé des animaux aquatiques dans le monde entier et à protéger la santé de la vie sous-marine. Pour en savoir plus Auto-déclarations Code sanitaire pour les animaux aquatiques Portail sur la santé des animaux aquatiques Défi gâteau de Pâques. Les instruments de musique des MS-GS
Depuis le début de ce confinement obligatoire, il faut sans arrêt redoubler d’idées. Cuisine, travail, divertissements, les habitudes sont chamboulées et le temps est décuplé. Si chacun s’occupe de son côté durant la journée, il ne faut pas négliger les moments ensemble. Aujourd’hui, Public vous propose de faire du sport, en vous amusant tous ensemble avec le jeu de l’oie sportif. Tous en tenue de sport et que le jeu le modèle ci-dessus dans le diaporama, et munissez-vous d’un crayon. Pour chaque case, il faudra inventer quelque chose. Construisez le parcours tous ensemble, avec des mouvements accessibles à tous, en fonction des âges et de la forme physique de exemple pour vous Case 1, 10 pompes. Case 2, Avancez de deux cases. Case 3, 1 minute de chaise contre le mur. Case 4, 30 montées de genoux. Case 5, 20 squats. Case 6, refais l’exercice que tu viens de faire. Case 7, 1 minute de gainage en planche. Case 8, Recule d’1 case. Case 9, 20 Jumping Jack les enfants vont adorer. Case 10, 30 fentes. Case 11, Rejouez. Case 12, faire 5 tours de brouette autour de la table. Case 13, 20 Superman exercice pour le dos, à faire sur le ventre en relevant les bras. Case 14, Retourne au départ. Case 15, 30 abdos simples les crunches. Case 16, passe ton tour ouf. Case 17, 30 mountain climbers mouvement de la planche, sur les bras, et montez les genoux rapidement vers le ventre. Case 18, retourne à la case de la brouette. Et ainsi de suite, avec le nombre de cases du croquis bien les exercices en fonction des personnes qui jouent, tout en gardant l’esprit du sport en tête. Avec des enfants, faîtes plus d’exercices amusants, ou à exécuter à deux, comme la brouette, ou les jumpings jacks. Si au contraire vous êtes en couple ou en colocation, et surtout habitués au sport, alors corsez les cases, en mettant 20 pompes au lieu de 10, ou 2 minutes de planche au lieu d’ vos dès, prêts ? Partez !A voir aussi 4 conseils pour rester en forme à la maisonOphélie Moisantà lire aussi Le corps du tennisman Jo-Wilfried Tsonga le lâche… le sportif prend une décision radicale PHOTOS Camille Lellouche ULTRA sexy sans culotte dans une robe moulante et ouverte... aux bras d'un célèbre sportif français !
Voilàune sympathique façon de maintenir en forme les benjamins minimes en jouant et faisant du sport avec ce circuit PPG sous forme de jeu de l'oie . Nous relayons le jeu proposé par la Ligue du Centre Val de Loire, ainsi profitez avec vos enfants de moments ludiques . Voir le lien , vous y trouverez la planche et le dé fabriquer si vous n
Le jeu de l'oie est un des jeux de dés les plus anciens. Le dessin du plateau de jeu est en forme de spirale. Le but est d'arriver en premier à la dernière case de ...Das Gänsespiel englisch Game of the Goose, französisch Jeu de l'oie, italienisch Gioco dell'oca; spanisch Juego de la oca, niederländisch Ganzenbord ist ...Viele übersetzte Beispielsätze mit "jeu de l'oie" – Deutsch-Französisch Wörterbuch und Suchmaschine für Millionen von Sie online Le jeu de l'oie F bei - entweder nach Hause oder in die Filiale in Ihrer du jeu Le joueur le plus jeune commence. A tour de rôle, les joueurs lancent le dé et avancent leur oie du nombre de points indiqué par le dé. Le jeu. jeu de l'oie F. Preis Spiel in französischer Sprache. Finden Sie Produkte aus dem Migros Supermarkt und den Fachmärkten melectronics, SportXX ...Das Gänsespiel / Jeux de L'oie. Bei diesem Spiel handelt es sich um eines der typischen Gänselaufspiele der Blütezeit mit 63 Spielfeldern. Gänsespiel Jeux d' ...Le Super Jeu de l'Oie - Deuz, Jeux Enfants Jubilane Magasin 399 g. Verpackungsabmessungen, 22,4 x 22,4 x 4,8 cm. Vom Hersteller empfohlenes Alter 36 Monate - 8 Jahre. Modellnummer, de l'Oie Cornebidouille le boîte de Jeux bei Günstiger Preis Kostenloser Versand ab 29€ für ausgewählte en Français - Jeu de l'oie créé pour les apprenants de niveau B1 / B2 qui souhaitent apprendre le subjonctif et exprimer leur opinion sur divers sujetsCoffret comprenant 4 jeux chevaux-dames-jeu de l'oie-la marelle Ferriot Production-34x34x5 cm-ouvert uniquement pour les photos, pions sous blister-seule ...Jeu de l'oie de traduction dans le dictionnaire français - allemand au Glosbe, dictionnaire en ligne, gratuitement. Parcourir mots et des phrases milions dans ...Jeux de l'Oie se compose de * Un tapis en tissu * 6 petites oies en plastique mou * le coffret * Le couvercle fait office de dé. On appuie dessus et une voix ...Jeu de l'oie Une oie à partir du jeu?. Maintenant, vous pouvez jouer le jeu de l'oie avec vos amis Facebook ou d'autres joueurs ... comme beaucoup, c'est l'un ...Jeu de l' oie Jouer le jeu classique de l39;échelle contre l39; ordinateur, qui va gagner? pour ceux qui ont jamais joué ce jeu, les règles ... comme beaucoup, ...Il retient le principe général du jeu de l'oie mais en adapte les règles et la ... Ces cases plus travaillées correspondent aux accidents du jeu classique, où les ...Finden Sie Top-Angebote für Jeu Vintage Plateau Jeu de L'Oie » Bon Etat bei eBay. Kostenlose Lieferung für viele Artikel!II. Revolutionäres historisches Zäsurbewußtsein und seine Begriffsmatrix 1. Die jeux de l'Oie» als revolutionshistorische Quelle zu nutzen, ist nicht so abwegig, ...Pendant une heure, les enfants sont invités à créer leur propre jeu de l'oie sur la thématique du blé de sa plantation à la fabrication du pain. Chaque enfant ...Jeu de l'oie créé par l'enseignant sur une thématique étudiée auparavant la santé ... significations des cases et des contraintes inhérentes qui diffèrent du très nombreux exemples de phrases traduites contenant "le jeu de l'oie" – Dictionnaire allemand-français et moteur de recherche de traductions I22; manque FEW 2,549a, mais cp. ib,550a faire la chouette jouer seul contre plusieurs personnes' Ac l740-1878 et chouette jeu analogue au jeu d'oie' ...Über das Gänsespiel Jeu de l'oie, Giuoco dell'Oca, Juego de la Oca‚ Game of the Goose‚ Ganzenspel, Gaasespil, ein Würfellaufspiel mit 63 Feldern, ist bereits ...Lisciani Jeu De L'oie Pieces Bois. Verfügbarkeit. Postversand. ca. ... Lisciani 10 Jeux. Verfügbarkeit ... Lisciani Coffret 3 Jeux En 1 La Savanne. serie de questions pour que les eleves pratiquent leur oral - Fiches ASTERIX JEUX DE BOITES 4 DE LOT MEMO DOMINOS CADEAU + L'OIE DE JEU TABOO 9cea1yjee31478-Gratisversand ...Jeux de l' oie maternelle. 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Weiterlesen. Lieferdatum. Artikel-Nr. RDJ-9356. Lieferbarkeit. Lieferbarkeit 2 item ...Erschienen in Belgeo, 1-2 2006. Adrian Seville. The geographical Jeux de l'Oie of Europe [Volltext]. Erschienen in Belgeo, 3-4 2008 Zurück zum Index ...Les uns prenoient du thé, du café, ou de la bière; les autres fumoient; d'autres jouoient au pamphile, au trictrac, au jeu de l'oie, au brin de paille et' autres jeux ...Das jeu de l 'oie » oder das Loto » sind zum Beispiel Glück spielen. In ein Geschiklichkeitspiel muss man physische fähigkeit benutzen die ...The Jeu de L'Oie Game of Goose, a unicursal race game played with tokens and dice, is named from the goose symbols on the favourable d'Equilibre et Puzzle AnimauxDieses Spielzeug genau ansehen ... Jeu de L'Oie CarrouselDieses Spielzeug genau ansehen Crazy Pirates !Dieses ...Unbekannt JeuJura 8115 Jeu de l'Oie et Petit Cheval Spielbrett aus Holz franzö sische Ausgabe B06Y27DBMZ - Spielesammlungen - Spielbrett aus Holz ...Drews Judith ist ein großartiger Autor, der selten enttäuscht. Mes Premiers Jeux de L'Oie ist keine Ausnahme. Lesen Sie das Buch Mes Premiers Jeux de L'Oie ...Les meilleures offres pour Jeu de L'Oie Renouvele de Grecs Jeu Vieux Antique sont sur eBay ✓ Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et ...Übersetzung Französisch-Spanisch für jeu im PONS Online-Wörterbuch ... 1. jeu pl jeux d'enfants, de cartes, etc. jeu juego ... jeu de l'oie masc le jeu de l' für 'jeu de construction' im kostenlosen Französisch-Deutsch Wörterbuch und viele weitere jeu de l'oie, ... Coffret 80 règles de jeux de société - Jeux de société et cartes - Jeux de ... 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Mit Flexionstabellen der verschiedenen Fälle und Zeiten ...traduction jeux de société allemand, dictionnaire Francais - Allemand, définition, voir aussi 'jeu de société',jeux de lumière',jeu de patience',jeu de l'oie', ...devise sera En plein jeu»; c'est assez dire à quel point on ... et danse, charade, échecs, jeu de l'oie, jeux antiques, jeux d'Orient, une partie de quilles, etc.... Fribourg Direction de l'instruction publique, de la culture et du sport DICS FR. Sprache, Französisch. Version, 2012. Schlagwörter, Dessin Jeu de l'oieJeux de l'oie géant personnalisables OITAPY. Januar 2016 – Heute 3 Jahre 10 Monate. musées, places publique, lieux publics, ...Jeu de l'oie. Un jeu de dés pour un nombre illimité de joueurs dès 6 ans. Jeux de Ravensbourg No. Contenu 2 dés, 6 figurines, 1 plan de sur le site pour Règle de jeu...onglet Menu de gauche ! ... Alhambra Le jeu de dés, Queen Games, 2006 ... Jeu de l'oie, Ravensburger, Vergleich hinzufügen Cahier de jeux FR - 1ex ... triopack» de jeux de cartes, en français Vorschau. CHF ... b Jeu de l'oie Rousseau DU JEU. Matériel. Atelier Langage de classe. Jeu de l'oie. COMMENT FAIRE? 1. Rücke so viele Felder vor, wie der Würfel zeigt. jeu de l'oie. 26 août 2018 admin Précédent. [Total 0 Moyenne 0/5] Vous devez vous connecter pour voter ...[Jeu de l'oie sur le harcèlement scolaire] ... Spiel für Bewegung, Wahrnehmung und Kommunikation = Champions au parc jeu de movement, de perception et ...C'est parti pour des heures d'amusement avec ce coffret de jeux sur le thème de la fête foraine ! il contient 1 jeu de l'oie, 1 jeu de petits chevaux, 1 jeu de dames ...... partenaires de vos jeux, à l'instar de notre Lovebox au jeu de l'oie sexy… et ses accessoires dont la coquinerie sortira victorieuse… notre douche accueillante ...oie wa féminin pour le mâle on dit jars bête comme une oie caca d'oie contes de ma Mère l'oie jeu de l'oie merde d'oie merdoie oie à bec court oie ...Für Anfängerklassen können Brettspiele à la "Jeu de l'oie" eine willkommene Abwechslung sein. Zwei Würfel, mit denen ein Subjektpronomen und ein Infinitiv ...Chanson à écouter. Brettspiel- und Würfel-Vorlagen Jeu de l'oie für den Französischunterricht, Konjugationswürfel, Brettspiel-Vokabular ; Links und des jeux pour votre Nintendo Switch ! 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Menge Livraison effectuée par la Poste pour un colis en "PostPac Economy".GESELLSCHAFTSSPIEL BRETTSPIEL Jeu de L' Oie - Gänse Spiel + andere Spiele - EUR 1,00. Brettspiel aus Holz mit 4 verschiedene Spiele und Spielsteine ...cayro-617-pions-en-bois-pour-jeu-de-. Holzfiguren für Dame. 7,50 € ... cayro-605-petits-chevaux-jeu-de-l-oie ... 2631-cay titre de président fondateur de la Fondation québécoise du cancer, je suis heureux de suggérer la lecture du roman Le jeu de l'oie aux personnes qui sont ...The case of 19 century choropleth maps [Volltext]. Erschienen in Belgeo, 3-4 2008. Adrian Seville. The geographical Jeux de l'Oie of Europe [Volltext].Grammatik Jeu de l'oie - Apprendre le francais en s'amusant ... Bonjour de France apprendre le vocabulaire francais images avec explications hypertexte, DE L'OIE Prendre le temps. ..... proposent des groupes de jeux et des groupes “ petite enfance ”. - De la troisième année jusqu'à la scolarité, les enfants ...Magnifique collection de 35 jeux réunis pour le plus ... Jeu de l'oie. Chapeau • Halma • Backgammon Moulin • Mikado •. Jeu de dames Pierre noir • Recycle - Meinier Accueil Jeux Jeu de carte Jeu de l'oie Cahier de jeux Memory Récupération Chaîne du … Meinier Canton de Genève Choulex Corsier ... Promotion - 50% 85% 142 votes
Découvrezla sélection IDKIDS de jeux de couleurs et de formes. Chez IDKIDS, la pédagogie s'associe au jeu pour vous proposer des jouets inspirants et colorés qui déclinent les couleurs de l'arc-en-ciel et les formes du quotidien. Qu'il joue seul, avec papa et maman, avec son grand frère ou sa grande sœur, votre enfant pourra utiliser les jeux de perles, de tris, d'engrenages, Le jeu de l’Oie créé par la MAE a pour objectif de sensibiliser les adolescents au harcèlement sexuel, sexiste et homophobe. Conçu pour une utilisation en classe ou lors des temps d’activités périscolaires, le jeu de l’Oie se présente sous la forme d’une valisette composée de -5 plateaux de jeu -30 pions -10 dés -5 livrets explicatifs à l’intérieur de ce livret, les encadrants ont à leur disposition les règles du jeu et une exploitation pédagogique afin de mettre en place l’action en classe Les jeux de l’Oie sont proposés sous forme de PRÊT. DANS LA LIMITE DES STOCKS DISPONIBLES DE LA MAE DE VOTRE DÉPARTEMENT Si vous êtes enseignant ou professionnel de l’éducation et souhaitez en disposer gratuitement, veuillez renseigner le FORMULAIRE DE DEMANDE . Votre demande sera transmise à la MAE de votre département, qui prendra contact avec vous dans les meilleurs délais. Appliquerles règles du jeu. Vous devez appliquer les règles du jeu de l’oie pour pouvoir jouer à ce jeu. Vous devez en effet disposer de trois éléments. Plus précisément, il s’agit d’un pion pour chaque participant, deux dés et les 63 cases réparties en spirale sur le plateau. Un minimum de 4 joueurs est requis, mais vous pouvez
Sous la forme d'un jeu de l'oie, ce jeu est une manière d'apprendre aux enfants le comportement à tenir pour éviter la surexposition au soleil. Dernière édition 2008. Description Trop de français pensent exclusivement à la crème solaire pour se protéger. Toutes les instances recommandent pourtant d'opter prioritairement pour des protections physiques vêtements, couvrants, lunettes... Sous la forme d'un jeu de l'oie, le Jeu du Soleil a pour but d'arriver le premier à la plage muni de la panoplie complète des moyens de protection. Pour les gagner, les joueurs doivent tomber sur les cases correspondantes, et pour les plus grands, répondre à une question. Dans sa version "Jeu de société", le Jeu du Soleil est idéal pour les centres aérés, "colos", clubs enfants, ludothèques, etc. Existe aussi en version GÉANTE. Infos pratiques Contenu - Un plateau de jeu- 120 cartes de jeu- Pions- DésDimensions de la boîte 25 cm x 25 cm x 3 cm htFormat du plateau ouvert 50 cm x 50 cm Tarifs 3 exemplaires commande minimum 60€ 10 exemplaires 150€ 100 exemplaires 1200€ Télécharger la fiche de renseignement PDF/660Ko Renseignements & commandes ou contact
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