BernardPivot. Il s’agit d’une lecture de textes tirĂ©s de plusieurs de mes livres. Je suis une histoire, mĂȘme si je m’en Ă©vade pour faire des commentaires.

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Jadis il Ă©tait toujours pressĂ©, il rĂ©gnait sur le monde de la culture et il se sentait invincible. Aujourd'hui, Ă  la retraite, c'est plus calme : les dĂ©faillances du corps, les anxiĂ©tĂ©s de l'Ăąme, la peur de perdre ses vieux amis qui forment une bande de joyeux octogĂ©naires Une autre vie commence. Avec le plaisir de pouvoir enfin prendre son temps – et aussi de le
SociĂ©tĂ© Le chroniqueur littĂ©raire n’aura cessĂ© de dĂ©vouer son talent au journal hebdomadaire qu’il affectionne tant. PubliĂ© le 30 janvier 2022 Ă  15h17 Le journaliste et Ă©crivain Bernard Pivot. Photo © LEWIS JOLY/JDD/SIPA Cela faisait trente ans qu’il livrait ses critiques littĂ©raires hebdomadaires dans les colonnes du Journal du Dimanche. Samedi 29 janvier, Bernard Pivot a annoncĂ© son dĂ©part Ă  la retraite aprĂšs avoir rendu de bons et loyaux services dans ce journal pour lequel il avait dĂ©marrĂ© en tant que chroniqueur humoristique. Ecrire dans le JDD Ă©tait la chose Ă  la fois la plus naturelle et la plus prĂ©cieuse », avait-il confiĂ© lors des 70 ans du journal il y a quatre ans. Depuis son arrivĂ©e en 1992, Bernard Pivot avait eu le temps de se faire sa place et se sentait mĂȘme chez lui, avec une forte capacitĂ© Ă  trouver chaque semaine de nouveaux textes Ă  faire paraĂźtre, rappelle l’hebdomadaire. Je m’aperçois avec un certain culot que je n’ai jamais remis en question ma lĂ©gitimitĂ© », a-t-il assumĂ©, dans ses LIRE Affaire Matzneff Bernard Pivot regrette de ne pas avoir eu “les mots qu’il fallait” Amoureux du JDD Pour le chroniqueur littĂ©raire, le vrai plus de son travail rĂ©sidait dans le fait que le JDD soit un journal qui est lu le dimanche », jour de repos, jour qui Ă©chappe Ă  la hĂąte et au stress de la semaine, jour oĂč l’on prend le temps de s’intĂ©resser Ă  ce qui se passe dans le monde ». Son amour pour cet hebdomadaire, Bernard Pivot ne manque jamais de le rappeler encore et encore, jamais Ă  court d’arguments. Sa position est pour le moins originale 
 PlacĂ© entre une semaine qui finit et une autre qui commence », a soulignĂ© l’écrivain avant d’ajouter Il est Ă  la fois Ă  la recherche du temps perdu et dans la perspective du temps qui vient ».
Ladou­teuse Ă©pi­taphe de Bernard Pivot pour Françoise Arnoul. Par 22 juillet 2021. On aura rare­ment connu d’hommage aus­si sexiste. Pour se sou­ve­nir de l’actrice Françoise Arnoul, dĂ©cé­dĂ©e le 20 juillet der­nier Ă  l’ñge de 90 ans, Bernard Pivot nous a gratifié·es d’une sym­pa­thique anec­dote sur Twitter.
Chez lui Ă  Paris le 13 janvier. © Patrick Fouque / Paris Match 24/01/2021 Ă  0535, Mis Ă  jour le 23/01/2021 Ă  1838 Le journaliste et homme de lettres s’attaque sans complexe aux vertiges de l’ñge dans son nouveau roman, ... mais la vie continue ». Vieillir est un mĂ©tier Ă  temps complet. On s’observe, on s’ausculte, on s’inquiĂšte. Certains noms propres se retirent de la mĂ©moire sur la pointe des pieds. WikipĂ©dia est lĂ  dĂ©sormais mais certains se refusent Ă  y aller trop vite. Surtout ne pas encourager la paresse des neurones ! Avoir des rides au front n’oblige pas Ă  en avoir au cerveau. Evidemment, il y a Alzheimer. Cette horreur joue auprĂšs des personnes ĂągĂ©es le rĂŽle de l’ogre auprĂšs des enfants. On lui livre des combats en ligne Ă  l’aide des mots croisĂ©s ou du Sudoku. Ou bien, comme Bernard Pivot, on se requinque avec la lecture, cette bonne vieille aussi Bernard Pivot "Goncourt, mon amour" La suite aprĂšs cette publicitĂ© Autrefois, c’était presque une marĂątre. Pour Apostrophes », il fallait engloutir des centaines de pages par semaine. A la prĂ©sidence du Goncourt, l’étĂ© tournait Ă  l’épreuve de force. Aujourd’hui, c’est une nymphe. Il n’a plus que sa chronique du Journal du dimanche ». C’est d’ailleurs un paradoxe qui le laisse rĂȘveur quand on est jeune et qu’on a la vie devant soi, on est toujours pressĂ© ; devenus vieux, quand l’avenir nous est mesurĂ©, on prend tout son temps. Bizarre. Mais pas dĂ©sagrĂ©able on savoure vite la lenteur. Si les autres s’agitent, grand bien leur fasse. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Lire aussi Bernard Pivot bouillonne de questions Comme disait Balzac, les vieillards sont des gens qui ont dĂźnĂ© et regardent les autres manger. Inutile de s’énerver. Pivot, par exemple, Ă©tait nĂ© impatient. Ça lui est passĂ©. Plus question pour lui de s’échauffer Ă  tort et Ă  travers. Il faut se tenir soi-mĂȘme Ă  l’Ɠil. Avec le grand Ăąge, les qualitĂ©s se bonifient, tout comme les dĂ©fauts s’aggravent. TrĂšs bonne raison pour ne pas se laisser aller. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Vous ne ferez pas dire Ă  Pivot que c’était mieux avant. D’abord parce qu’il trouve l’affirmation idiote ; ensuite parce qu’elle trahit trop vite son vieux con ». Cela dit, la politesse ancienne lui manque. Et, contrairement Ă  l’époque, il ne hisse pas la dĂ©rision au rang de vertu hygiĂ©nique. Il se demande mĂȘme si, autrefois, on n’avait pas plus de considĂ©ration pour les vieux. Peut-ĂȘtre aussi parce qu’il y en avait moins. Promis il va y rĂ©flĂ©chir. Mais plus tard. Pour l’instant, il sort un nouveau livre. Son sujet le quatriĂšme Ăąge. Je vous rassure rien du ronchon professionnel qui rĂ©pand son venin. Rien non plus du papy philosophe qui prend tout avec Jurus, son personnage, 82 ans, a beau se tasser, avoir du mal Ă  lacer ses chaussures, pester contre son ordinateur et trouver qu’il a parfois la tĂȘte aussi lourde que les jambes, il reste un parfait sosie de Pivot le bon vivant qui prend tout avec ironie mais ne se cache pas derriĂšre son petit doigt. S’il faut appuyer lĂ  oĂč ça fait mal, il va le faire. Et pas de pudibonderie, non plus. La littĂ©rature a souvent des pudeurs de petite cuillĂšre dĂšs qu’elle aborde la sexualitĂ© des gens ĂągĂ©s. Rien de tel. Ce Jurus a l’Ɠil et le bon. Il voit tout des huit copains et copines dont il parle dans son livre. Et il dit tout. Ça fait beaucoup de bien. Une vraie bourrasque de fraĂźcheur et d’ironie dans une annĂ©e plombĂ©e par l’atmosphĂšre d’Ehpad qui s’est abattue sur l’ est allĂ© interroger l’auteur. Lui a 85 ans. Et, avec ça, toujours la bougeotte. C’était ma quatriĂšme interview avec lui en vingt ans. Eh bien, c’était Ă  une quatriĂšme adresse. Il ne change pas. Comment fait-il ? RĂ©ponse en 220 pages. J’écris pour garder l’esprit vif, joyeux et curieux Paris Match. A quel Ăąge ĂȘtes-vous devenu vieux ? Bernard Pivot. Le jour de mes 80 ans. Je me suis dit que j’entrais dans le grand Ăąge. Avant, je n’y avais jamais pensĂ©. LĂ , j’ai songĂ© que ma vie aurait une fin. Un drĂŽle d’effet. Mes 80 premiĂšres annĂ©es Ă©taient passĂ©es comme une lettre Ă  la poste. Je me suis dit “chapeau !” Mais des amis sont partis. Certains avaient mon Ăąge. Je me consolais en me disant que chaque annĂ©e a son quota de dĂ©parts et que le leur me laissait un rĂ©pit. Mais que tout cela passe vite. J’en suis Ă  85. Et, croyez-moi, 85 ce n’est pas 82. C’est comme entre 7 ans et 10 ans. Chez les vieux, c’est comme chez les tout jeunes. Les petites diffĂ©rences deviennent Ă©normes. "J’évite de rĂąler pour ne pas avoir l’air bougon" Est-il dur d’ĂȘtre un vieux monsieur ? On sent son Ăąge. Tout vous inquiĂšte. Parfois le corps en a marre. Votre moi mĂ©dical s’empare du moindre pĂ©pin. C’est pourquoi j’écris. Pour garder l’esprit vif, joyeux et curieux. Diriez-vous qu’il n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile d’ĂȘtre vieux ou que ça n’a jamais Ă©tĂ© aussi frustrant ? Les deux, bien sĂ»r. MoliĂšre est mort Ă  51 ans, Ă©puisĂ©. Aujourd’hui, c’est la force de l’ñge. Ça allonge l’espoir. Le jeunisme, en revanche, peut ĂȘtre blessant. C’est le nouvel apartheid. DĂšs qu’on parle de vous dans un journal, on donne votre Ăąge. On ne signale ni vos qualitĂ©s, ni vos dĂ©fauts, on commence par votre fiche d’état civil."Les tweets peuvent ĂȘtre un enfer. Et un enfer dangereux. " Est-ce que ce sont vos qualitĂ©s qui s’épanouissent ou vos dĂ©fauts qui s’aggravent ? Mon grand dĂ©faut Ă©tait l’impatience. Je la maĂźtrise beaucoup mieux. Mais, surtout, j’évite de rĂąler pour ne pas avoir l’air bougon. Il faut n’avoir pas connu les annĂ©es 1940 pour croire que c’était mieux avant. On passe vite pour un vieux con. Et les jeunes filent Ă  tired’aile. A juste titre. Vous n’avez pas de nostalgies ? Si, naturellement. Certaines pĂątisseries, par exemple, comme les “conversations”, un gĂąteau qui a disparu. Et, plus sĂ©rieusement, une forme de rapports entre les hommes et les femmes. Aujourd’hui, la galanterie est presque une prise de risque. On est vite soupçonnĂ© de mĂ©pris ou d’agression sexiste. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, que d’avantages ! L’ordinateur simplifie tellement la vie. Je me rappelle, dans les annĂ©es 1950, quand je retrouvais Bouvard Ă  minuit au marbre du journal pour dicter nos papiers directement aux linotypistes. Et puis quels plaisirs dans la presse ! Les patrons ne sont plus par-dessus votre Ă©paule. On est plus libre de ses mouvements, de son temps, de ses jugements. En revanche, les tweets peuvent ĂȘtre un enfer. Et un enfer dangereux. Pour moi, quand on est journaliste, on ne balance pas n’importe quoi."En me cachant derriĂšre les neuf personnages du livre, j’aborde des thĂšmes dĂ©licats que je n’aurais pas traitĂ©s si j’avais parlĂ© de moi" Etes-vous devenu une personne fragile ? J’ai toujours Ă©tĂ© prudent. Quand je jouais au foot, en milieu de terrain, Ă  l’époque on disait qu’on jouait inter », je me rangeais des voitures quand j’affrontais les grosses brutes qui cassent du bois. Donc je le suis restĂ©. Le confinement ne m’a ni gĂȘnĂ© ni vexĂ©. De toute façon, j’ai vĂ©cu confinĂ© des dizaines d’annĂ©es. Je lisais du matin au soir. C’était ma vie. Pourquoi avoir Ă©crit un roman plutĂŽt qu’un essai allĂšgre sur le grand Ăąge ? Disons que c’est une chronique romanesque. Sans doute ai-je choisi cette formule par pudeur. Je ne voulais pas parler de ma santĂ©. En me cachant derriĂšre les neuf personnages du livre, j’aborde des thĂšmes dĂ©licats que je n’aurais pas traitĂ©s si j’avais parlĂ© de moi. La sexualitĂ©, par exemple, est un vrai tabou en littĂ©rature. Je n’ai pas de souvenirs de bons livres sur ce thĂšme. Peut-ĂȘtre un ouvrage japonais sur un vieux couple. Me cacher derriĂšre les copains de ce livre Ă©tait trĂšs amusant. Un dĂ©doublement excitant pour l’esprit."Ce qui fait peur, c’est la vraie solitude. Celle qu’on ne partage avec personne." Avez-vous peur d’entrer un jour dans un Ehpad ? J’espĂšre y Ă©chapper. Je suis dans une situation privilĂ©giĂ©e car j’ai deux filles que j’aime et qui m’aiment. Tant mieux car je dois dire qu’au printemps dernier le spectacle des caravanes de cercueils sortant de ces Ă©tablissements Ă©tait saisissant et affreux. Parfois, en plein sommeil, j’y songe. Mes personnages, eux, se fĂ©licitent de n’y ĂȘtre pas. Ce qui fait peur, c’est la vraie solitude. Celle qu’on ne partage avec personne. Et puis le dĂ©labrement, le Trafalgar personnel. Comment imaginez-vous votre mort idĂ©ale ? Assis dans mon canapĂ©, et tout s’arrĂȘte. Ou bien, en train de relire un de mes auteurs prĂ©fĂ©rĂ©s, un Colette, un Voltaire, un Baudelaire ou un Giono. Avec, en fond sonore, un concerto de Mozart. Si vous rencontrez Dieu, qu’espĂ©rez-vous qu’il vous dise ? “Ah, tiens, c’est vous Pivot. Je vous attendais depuis longtemps. Pourriez-vous m’expliquer enfin la rĂšgle des participes passĂ©s des verbes pronominaux ?” Comme je n’en serai pas capable, peut-ĂȘtre me renverra-t-il enquĂȘter sur le sujet. © Mais la vie continue », de Bernard Pivot, Ă©d. Albin Michel, 224 pages, 19,90 euros. Cevendredi 15 septembre, Bernard Pivot Ă©tait en visite au musĂ©e des Tissus et des Arts dĂ©coratifs de Lyon. À l’approche de la rĂ©union devant fixer le sort de l’établissement, il a fait J'aime comment Falardeau semble gÃÂȘner, au final, d'entendre son texte lu par quelqu'un d'autre, accompagné d'é quelqu'un de trÚs humble, au final. BernardPivot a annoncĂ© ce mardi sa dĂ©mission de l'AcadĂ©mie Goncourt, dont il Ă©tait le prĂ©sident depuis 2014. Culture Mars 2019 MusĂ©e des tissus de Lyon : "On ne veut pas le sauver, on veut Bernard Pivot a la mine gourmande quand il parle de livres il vivra mercredi son premier prix Goncourt en tant que prĂ©sident de la cĂ©lĂšbre AcadĂ©mie, oĂč il siĂšge depuis dix ans, un rĂŽle qu'il assume avec "fiertĂ©", passion et sĂ©rieux. Ex-icĂŽne de la tĂ©lĂ©vision avec le cultissime "Apostrophes", fou de littĂ©rature, le plus cĂ©lĂšbre passeur de livres du PAF avait Ă©tĂ© Ă©lu jurĂ© Goncourt en 2004. Il Ă©tait le premier non Ă©crivain de l'AcadĂ©mie. Ses pairs n'ont pas regrettĂ© leur choix. "C'est un personnage d'une telle raretĂ©, qui a tant fait pour la littĂ©rature", rappelait Edmonde Charles-Roux, en lui passant, le 7 janvier 2014, le flambeau de la prĂ©sidence. "Je n'ai jamais Ă©tĂ© un homme de pouvoir, mais un homme d'influence. L'influence est plus subtile", dit Ă  l'AFP Bernard Pivot, 79 ans, Ă©galement chroniqueur littĂ©raire au JDD. "Etre prĂ©sident c'est une fiertĂ©!". "Ma prĂ©sidence sera dans la continuitĂ© de celle d'Edmonde. Elle a restaurĂ© le prestige et la rĂ©putation du Goncourt", ajoute Pivot, qui a passĂ© l'Ă©tĂ© Ă  lire et Ă©changer avec les autres jurĂ©s du plus convoitĂ© prix littĂ©raire français. Le prĂ©sident donne le "la" dans son petit royaume et reprĂ©sente l'AcadĂ©mie. Mercredi, au 1er Ă©tage de chez Drouant oĂč les dix "couverts" dĂ©libĂšrent en dĂ©jeunant ils le font aussi le premier mardi de chaque mois, hors Ă©tĂ©, la voix du prĂ©sident pourra compter double si le jury ne parvient pas Ă  dĂ©partager les finalistes. EntrĂ© dans le Petit Larousse en 2013, Bernard Pivot est connu pour son amour de la littĂ©rature et de la langue française. Fan de foot, amateur de vin Ă©clairĂ© - il aimerait ĂȘtre rĂ©incarnĂ© en cep de la romanĂ©e-conti -, il avoue aussi une "addiction Ă  Twitter", lieu d'Ă©changes "de gigantesque brĂšves de comptoir", dit joliment ce twitto aux plus de abonnĂ©s. En 2013, il a publiĂ© "Les tweets sont des chats". Figure emblĂ©matique de la tĂ©lĂ©vision intelligente pendant prĂšs de trente ans, chevelure blanchie mais mĂȘme regard pĂ©nĂ©trant et sourire affable, Bernard Pivot est nĂ© le 5 mai 1935 Ă  Lyon dans une famille de petits commerçants. Le jeune Bernard fait des Ă©tudes de droit puis entre au Centre de formation des journalistes. AprĂšs un passage au ProgrĂšs de Lyon, il entre au Figaro littĂ©raire en 1958. Chef de service au Figaro en 1971, il dĂ©missionne en 1974 aprĂšs un dĂ©saccord avec Jean d'Ormesson. L'acadĂ©micien aux yeux bleus sera nĂ©anmoins le recordman des passages dans les Ă©missions littĂ©raires de Pivot. - "Ta gueule, Bukowski!" - C'est le jour de l'an 1967 que Pivot apparaĂźt pour la premiĂšre fois Ă  la tĂ©lĂ©vision, pour Ă©voquer Johnny Hallyday et Sylvie Vartan... En 1974, aprĂšs l'Ă©clatement de l'ORTF, il lance "Apostrophes", diffusĂ© pour la 1re fois sur Antenne 2 le 10 janvier 1975. Il fonde la mĂȘme annĂ©e avec Jean-Louis Servan-Schreiber le magazine Lire. "Apostrophes" devient le rituel incontournable du vendredi soir jusqu'en 1990. Il anime l'Ă©mission en direct, introduite par le concerto pour piano numĂ©ro 1 de Rachmaninov. On y rit beaucoup, on s'insulte, on s'embrasse... Le public adore et les ventes de livres suivent. Les gĂ©ants des lettres se succĂšdent dans le "salon" de Pivot qui sait crĂ©er comme personne une intimitĂ© avec ses invitĂ©s et rĂ©unir des duos improbables. Il y aura des moments inoubliables Cavanna taclant un Charles Bukowski ivre, avec un fameux "Ta gueule, Bukowski!", l'interview de Soljenitsyne, de Marguerite Duras ou de Patrick Modiano. Sagan, Barthes, Bradbury, Bourdieu, Umberto Eco, Le Clezio, Badinter, Levi-Strauss ou encore le prĂ©sident Mitterrand ou VGE seront ses invitĂ©s. En 1987, il interviewera clandestinement Lech Walesa en Pologne. FacĂ©tieux, il soumet ses invitĂ©s au "questionnaire de Pivot", inspirĂ© de celui de Proust. Il lance aussi en 1985 des championnats d'orthographe. Quand "Apostrophes" s'arrĂȘte, l'infatigable Bernard crĂ©e "Bouillon de culture", Ă  l'horizon plus large que les livres. L'Ă©mission cesse en juin 2001. Le dernier numĂ©ro rassemble 1,2 million de tĂ©lĂ©spectateurs.

Cest fini pour lui. Bernard Pivot a annoncé ce mardi 3 décembre qu'il se retire de l'académie Goncourt, il quitte donc la présidence du jury du prix littéraire le plus prestigieux.

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